Chapitre 22

Les jours suivant son passé trop vite à mon goût. J’ai depuis mon anniversaire appelé Lise pour lui avouer que l’amour qu’elle a pour moi n’est pas réciproque et tout le baratin. Mais depuis elle ne me parle plus j’espère qu’elle n’a rien tenté.

Enfin, j’ai autre chose à penser en ce moment. Oui, nous sommes déjà le grand jour et c’est Arman qui m’aide à me préparer. Mes amis ont tous été invité, je suis super content, mais Lise a catégoriquement refuser l’invitation.

-Aller Axel arrête de rêvasser, tu vas être en retard.

-Arman et s’il dit non.

-Aaah Axel, il t’aime plus que tout, je le sais alors arrête de te tracasser bon sang de bon soir.

-Oui, mais…

-Pas de, mais merde !

-Arman t’a dit un mot si vulgaire, ce n’est pas dans tes habitudes.

-C’est parce que tu m’épuises aller, on y va !

-Oui.

Je suis Axel sheler 18 ans sur le point de me marier à la personne la plus merveilleuse du monde. Le grand et le beau Diaval Aiza et chanteur de The faceless. Celui qui me calmait enfant et qui à la voix la plus belle du monde.

Je suis actuellement en costume tout blanc sur la demande de mon amant. Je pense qu’il le sera aussi. Nous arrivons là où se passera notre alliance. Tout le monde est arrivé. Nous descendons de la voiture avec Arman devant l’allée fait entre les rangées dans le sable. Mon ami d’enfance va s’asseoir et je m’avance vers Mike.

-Prêt Axel ?

-Plus que jamais. Puis merci de m’accompagner en ce grand jour.

-Tu fais partie de la famille Axel en étant auprès de Diaval. Dire qu’il t’a cherché toi et ta mère depuis si longtemps.

-Oui, je dois beaucoup à Diaval et ma mère aussi.

-Je n’en doute pas.

Il me fait un sourire et commence à avancer vers mon amant. Qu’il est beau dans son costume également blanc. Mike me lâcha pour que je le rejoigne enfin, je ne l’ai pas vue depuis vingt-quatre heures comme le veut la tradition. Il m’a manqué, beaucoup manqué.

-Tu es magnifique Axel.

-Toi aussi Diaval.

-Bien monsieur Aiza si vous le voulez bien.

-Oui bien sûr tout de suite. Axel, notre première rencontre était anodine, pourtant lorsque mes yeux se sont posés sur toi, j'ai immédiatement eu l'envie d'en savoir plus à ton égard. Cette première rencontre, tu m'intriguais déjà et je commençais à détailler ton visage dès que j'en avais l'occasion, j'utilisais même des prétextes pour te voir plus souvent, en te retenant à la fin des cours ou en t'invitant en dehors après une altercation au croisement d'un couloir. Et tout cela c'était bien avant que je n'entende ta voix qui m'a littéralement subjuguée. Je crois que c'est à partir de cet instant que quelque chose de nouveau à vue le jour, dans mon cœur. Quelque chose d'interdit, qui n'aurait jamais dû voir le jour. C'était l'amour Axel, un amour grandissant un peu plus chaque jour dont j'essayais de dissimuler l'existence allant jusqu'à la nier. Et pourtant, c'était là, me torturant chaque seconde passée loin de toi, et me submergeant de question sur les risques que j'étais prêt à prendre pour notre relation si elle se concrétisait un jour. Chose à laquelle je ne mettais jamais permis de croire avant ce fameux jour...jour où tu m'as avoué ces sentiments perturbants que tu ressentais en ma présence, sans imaginer un seul instant leurs réciprocités. J'étais surpris, mais j'ai vu et entendu ta sincérité, elle m'a ému au point où je ne pouvais que me déclarer à mon tour. Le baiser, notre premier baiser, que nous avons échangé ce jour-là fut incroyable. J'avais enfin trouvé mon autre moitié, celui qui partagerait mes jours pour les éternités à venir. Je t'aime Axel, je ne te permettrais jamais d'en douter. Tu es mon gamin et le seul et unique élu de mon cœur.

C'était tellement beau, mais merde, j'ai oublié ce que je devais dire bon bah, je vais faire à l'improviste du moment que ça vient du plus profond de mon cœur.

-Diaval, nous sommes ici en ce lieu que tu m'as fait découvrir il y a peu et je t'en remercie. Avant je me sentais triste et un peu seul et je n'en n'ai jamais parlé à personne. Puis tu es arrivé et tu m’as rendu mon sourire. Je dirai même qu'en passant la porte de ma classe ce jour-là de rentrée tout a changé. Je ne voulais pas me l'avouer, mais je te regardais avec admiration, je te trouvais sexy ce que je trouve toujours d'ailleurs. Puis tu m'as fait me libérer dans la chanson, c'est qui me rendait extrêmement heureux. Mais par ailleurs chaque fois que je devais partir de ton cours j'avais mal, te voir sourire même quelques secondes faisait battre mon cœur et un jour pour te faire pardonner de m'avoir bousculé dans ce couloir vide, tu m'as invité. Ce jour-là, ce jour où tu devais venir me chercher tout à changer. Indirectement, je me suis déclaré à toi et tu y as répondu avec beaucoup d'amour ce dont je ne m'attendais pas sur le coup. Nous avons eu des hauts et des bas comme tout le monde. De la jalousie, des doutes et j'en passe, mais nous avons surmonté ça ensemble comme des âmes sœur. Tu étais là et tu me prenais dans tes bras quand je pleurais la mort soudaine de mes parents, tu m'as éduqué sur les chants et la musique, mais tu m'as surtout donné beaucoup d'amour. Puis je me suis rendu compte que je suis tombé deux fois amoureux de toi Diaval et ça je ne peux pas l'ignorer. Si c'est le destin ? Je n'en sais rien. Mais ce que je sais, c'est que je t'aime du plus profond de mon cœur cet homme, qui est bien plus qu'un amant à mes yeux. C'est mon âme sœur, mon cœur, mon ange et à partir d'aujourd'hui et pour toujours, je l'espère, mon mari.

Il me sourit, il est très heureux. Le prêtre commence alors un long monologue, mais mon attention ce porte seulement sur mon amour.

-Axel Sheler !

-Oui !?

-Souhaitez-vous prendre pour époux Diaval Aiza ici présent et prendre ainsi son nom.

-Oui bien sûr, je le veux !

-Et vous Diaval souhaitez-v..

-Oui, je le veux !!!

-Eh bien, vous soutiendrez-vous dans le malheur et la maladie, mais chérirai les moments de bonheur ?

-Oui !!!

Nous avions répondu en même temps.

-C’est alors que je vous déclare mari et… 

Allez…

« -mari.

Quoi ? Ça y est je suis un Aiza ? C’est officiel ?

-Oui et oui Axel.

-Comment as-tu su je n’ai rien dit ?

-Oui peut-être, mais tes yeux parle d’eux même. Je te l’ai déjà dit Axel, je peux lire en toi comme dans un livre ouvert.

Je pleure. Je suis tellement heureux. J’ai rencontré celui que j’admirais tant, m’as fait intégrer le groupe et maintenant, je suis liée à lui pour toujours. Que puis-je rêver de mieux.

-Bonjour Messieurs je suis le photographe de votre mariage.

-Oui bien de bonjour.

-Comme vous êtes liée maintenant à jamais puis-je prendre la photo ?

-Oui bien sûr, mais avant Axel.

-Oui Diaval ?

-Met ça.

-Heu d’accord.

-Bien placez-vous comme ça oui, c’est très bien. Maintenant regardez-vous amoureusement. Oui ! Parfait !

Clic !

La photo est magnifique avec de jolies couleurs et le coucher de soleil derrière nous. Nous avons pris plusieurs photos pour l’album de notre mariage, mais c’est la première prise que je trouve la plus belle.

-Bien j’ai terminé, je vous enverrais l’album quand il sera terminé.

-Merci beaucoup.

Nous retournons vers nos invités qui nous attendaient dans la salle pour commencer les festivités.

-Vive les mariés !!

C’est ce qu’ils ont dit en nous voyant entrer dans la salle. Diaval me fait quelque présentation comme Isabel et Quentin des amis d’enfance et j’en passe. Le repas se passe assez calmement jusqu’au moment du gâteau. Qui je dois dire est immense et a l’air si savoureux. Oh, mince, je bave. Reprends-toi Axel, tu es un Aiza maintenant. Nous coupons le gâteau ensemble puis servons les invités. En revenant à ma place Diaval remarque quelque chose.

-Axel tu as de la crème sur le visage.

-Ha bon où ça ?

-Là.

Il se penche et vient me lécher le nez. La sensation est agréable mais si sensuelle, me donnant chaud.

-Axel ça va ?

-Heuuu oui, oui !

Il dépose alors le regard sur mon entrejambe.

-Aaaah tu es incorrigible.

-Je n’y peux rien.

-Bon si tu tiens jusqu’à la fin de soirée, je te ferai l’amour comme jamais jusqu’à demain matin quand penses-tu ?

-Je…eh bien…d’accord…

Je rougis ça fait presque une semaine que nous n’avons rien fait entre mes cours, les entraînements et le mariage. On était assez fatigué l’un comme l’autre.

La soirée continue et viens le moment de danser. Diaval me prend par la main et me guide durant les danses. On est collé l’un à l’autre, je peux sentir sa chaleur si apaisante. Je l’aime tellement, je viens l’embrasser avec amour. Un amour si grand même infini pour lui. Je pense que pour lui, c’est pareil, je peux le sentir. C’est dans ces moments-là qu’il se libère comme sur scène comme si plus rien n’existe si ce n’est que nous.

Je trouve tout ça magnifique. Moi qui pensais que depuis la mort de mes parents ma vie était sans couleur ni vie. Mais maintenant grâce à toi oui toi mon amour, mon mari. Toi qui as été là quand je faisais des cauchemars, c’était toi qui me consolais quand je n’allais pas bien en me prenant dans tes bras. Toi qui m'as montré la liberté en chantant comme je le souhaitais, toi qui as réalisé mon rêve et enfin toi qui m'as fait devenir ton mari pour toujours. Tu as fait renaître les couleurs et mon goût à la vie.

Je ne peux plus vivre sans toi et ton aura protectrice et rassurante. Non, je ne pourrai plus jamais partir donc sois prêt à me supporter pour la vie. Nous coupons notre baiser pour reprendre notre respiration.

-Tu es prêt à me supporter pour la vie mon très chère Diaval ?

-J’attends ça depuis un moment déjà donc oui plus que jamais Axel Aiza.

-Va falloir que je m’habitus à ça.

-Oui et aucun divorce n’est permis.

-J’en avais aucune intention, je t’aime trop pour ça.

-Je t’aime aussi Axel. Plus que tout.

-Tu es adorable.

Les invités repartirent peu à peu jusqu’à ne plus que rester le groupe et mes amis. Nous rangeons la salle et nous allons chacun dans nos appartements. Diaval a préparé la chambre, car c’est lui qui y a séjourné ces dernière vingt-quatre heures.

Quand je rentre elle est remplie de pétale de rose sur le lit et sur le sol.

-Tu as mis le paquet. C’est même trop.

-Rien n’est trop pour toi Axel. Il me semble que je t’ai promis quelque chose au dessert ?

-Il est vrai et j’ai hâte de commencer.

-Tu rigoleras moins quand tu essayeras de te lever demain.

-On verra Diaval.

-Que notre lune de miel commence alors.

-Avec plaisir.

Nous nous déshabillons de nos costumes blancs comme neige pour nous mettre en tenu d’Adam.

-Tu t’es musclé aux niveaux du ventre Axel ?

-Oui, je veux être irrésistible pour toi.

-Tu l’es déjà Axel plus que tu ne le penses.

-J’avais du temps à tuer surtout cette dernière semaine donc j’ai fait des abdos.

-Je vois. Nos exercices du soir te manquaient tant que ça ?

-Ils me manquaient, j’avoue, mais c’est toi qui me manquais le plus. Dormir sans toi est devenu si dure.

-Tu le fais quand tu rentres chez toi.

-Oui, mais j’ai un minimum ton odeur. Là, je n’avais rien donc le sommeil, tu vois.

-Oui, je vois.

-Tu crois qu’ils sont heureux pour moi ?

-Tes parents ? Eh bien, je ne connais pas ton père, mais je suis sûr que ta mère est très heureuse pour toi.

-Tu as raison.

C’est après ces mots que la nuit débute. C’est donc pour la première fois que nous le faisons en tant que jeune marié enfin jeune, c’est à revoir. Mais pour quelqu’un de la trentaine, il tient bien la route. Comme quelqu’un de mon âge. Bon arrêtons de chipoter sur son âge ça n’a pas grande importance à mes yeux, c’est mon mari point. C’est le meilleur mari de tous les temps et je l’aime plus que tout même si je me retrouve en dessous.

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