Chapitre 26 - De nouvelles alliances

Notes de l’auteur : Hello ! ✨
N'hésitez pas à me donner vos avis concernant l'intrigue, les personnages et/ou encore à me partager vos questions. J'y répondrai avec grand plaisir.
En vous souhaitant une agréable lecture.

Le soir même alors que Calya prenait place à côté du feu, Azurtan revenait dans la grotte, accompagné de deux autres personnes : Ida et Lokri.

Un immense sourire aux lèvres, elle se redressa immédiatement pour les rejoindre. Elle était tellement heureuse et soulagée de les revoir en vie. Sans attendre, elle les enlaça tendrement.

— Tu nous as drôlement manqué, Calya !

Heureux de pouvoir revoir leur amie en bonne santé, Ida et Lokri s’échangèrent un regard rempli d’amour.

— Où étiez-vous passé ?

— On a pris peur, lui confia Lokri. On s’est retranché dans la forêt, jusqu’à ce qu’Azurtan parte à notre recherche. Comment vas-tu ?

Après s’être échangé quelques banalités, Calya finissait par leur raconter ce qu’elle avait subi. Néanmoins, elle ne parlait pas de son sang. Alors qu’ils discutaient gaiement, la jeune fille se rendait compte qu’elle n’avait pas remercié Azurtan. Non seulement il avait libéré plusieurs Chiens Sauvages ainsi qu’elle, mais il avait aussi retrouvé les Nains à Queues. Calya était vraiment reconnaissante envers lui, elle se devait de le lui dire, peut-être que cela pourrait apaiser leurs tensions.

Rapidement, elle balaya la pièce du regard, à sa recherche sauf qu’il était absent. Inquiète, elle se redressa lentement sous les œillades inquiètes des Nains à Queues.

— Où est Azurtan ? s’inquiéta-t-elle.

— Je l’ai croisé tout à l’heure, confessa Oryon. Il m’a dit qu’il devait régler quelque chose d’extrêmement important. Pour être honnête, je crois que cela concerne l’Abri. Il m’a simplement chargé de garder un œil sur vous tous.

« Idríl et Níniel. » pensa-t-elle aussitôt.

Elle se passa vivement la main sur le front. Évidemment, Azurtan était parti libérer les Elfes.

D’un pas pressé, elle retourna vers son lit où traînait sa veste. Elle s’empressa de l’enfiler sous le silence de ses amis.

Ida se redressa à son tour. Les sourcils froncés, elle s’avança vers Calya.

— Ne me dis pas que tu vas retourner là-bas ?

— Je ne peux pas le laisser tout seul, il a besoin de notre aide pour libérer Idríl et Níniel.

— C’est la deuxième fois que tu parviens à t’enfuir, tu les as carrément humiliés, Calya ! Ce serait du suicide d’y retourner. Plus que tout au monde, ils désirent ta mort.

Dans l’ombre, Oryon acquiesça.

— Ton amie dit vrai. On ne prendra pas le risque de te perdre.

Même si elle reconnaissait qu’ils avaient tous raison, la jeune fille ne pouvait pas s’empêcher de ressentir un brin de colère envers eux. Elle en avait assez d’être mise à l’écart parce que les Humains voulaient sa mort. C’était bien plus fort qu’elle, elle ne pouvait pas rester là, à attendre les bras croisés dans cette grotte. Azurtan était parti tout seul. Il était lui-même un fugitif. Il risquait autant qu’elle de perdre la vie.

Son regard s’orienta progressivement vers le couteau posé sur la table. Oryon comprenait aussitôt ses attentions.

— Souhaites-tu réellement risquer ta vie ?

— Si c’est le prix à payer pour sauver mes amis, alors la réponse est oui, répondit-elle calmement.

Oryon secoua doucement la tête. C’était bien la première fois qu’il voyait une fille aussi déterminée et courageuse qu’elle. La rousse était prête à mourir pour sauver ses amis. Sans le savoir, elle venait de le convaincre de venir avec elle.

— Si tu as conscience des enjeux, alors je viens avec toi, déclara-t-il contre toute attente.

Ida et Lokri tournèrent précipitamment leurs regards vers le jeune homme, qui haussa simplement les épaules.

Calya le gratifia d’un large sourire.

— Tu sais très bien qu’on ne te laissera pas le faire toute seule, révéla Ida en la fixant. Il est hors de question que tu prennes un tel risque. Nous te suivons.

Comme pour confirmer les dires de sa petite-amie, Lokri acquiesça rapidement.

Un sentiment nouveau se créa dans la poitrine de Calya. Une douce chaleur l’envahissa. Finalement, la jeune fille n’était pas aussi seule qu’elle l’avait cru.

Anétha éteignit le feu alors qu’ils se préparaient avec le strict minimum à quitter la grotte. Connaissant les passages secrets, naturellement, Oryon prit la tête de la marche.

Calya se retrouvait une fois de plus dans la forêt d’Ironhealth. Il faisait nuit noire. Heureusement qu’elle, Oryon et Anétha, grâce à leur faculté de Chien Sauvage, pouvaient voir dans l’obscurité totale. Ida et Lokri se laissaient guider par eux. Ils avançaient dans le silence tandis qu’ils regagnaient la clôture.

Ils s’arrêtèrent devant l’entrée du souterrain, afin d’établir un rapide plan.

— Je pense que le plus efficace serait de toujours rester ensemble, quoi qu’il arrive, leur confia Oryon.

Tandis qu’ils parlaient avec les autres, Calya avait une drôle d’appréhension. Inquiète, elle se détacha de ses amis pour se rapprocher un peu plus de la clôture.

Plus loin, elle observa des lumières. Au début, elle croyait que c’était Azurtan et les Elfes. Son sourire se fana aussitôt lorsqu’elle remarquait que ce n’était autre que des gardes. Les sourcils froncés, le cœur battant à toute vitesse, elle se dirigea vers ses amis pour les avertir. Comment se faisaient-ils que les gardes aillent en dehors de la clôture ? Avaient-ils été mis au courant que des fugitifs vivaient de l’autre côté ?

Elle revenait brusquement sur ses pas. Le souffle carrément coupé, elle observa avec horreur qu’ils avaient tous disparu. Dorénavant, elle était toute seule.

Complètement affolée, elle murmura leurs prénoms, en espérant qu’ils ne se soient pas fait capturer. Immédiatement, elle se retrouva plaquée contre l’herbe encore mouillée.

Calya tenta de se débattre, mais elle était forcée de reconnaître qu’elle n’avait pas assez de force. Affolée, elle se voyait déjà enfermée dans une pièce de l’Abri, torturée par Melissa et Hildegarde.

— Calme-toi, lui chuchota alors une voix.

En se retournant rapidement, elle observa qu’Anétha était penchée au-dessus d’elle. La tête redressée, elle fixa au loin. Calya relâcha toute la pression qu’elle avait ressentie. Anétha venait de lui sauver la vie.

— Ils sont que trois. Je ne les avais encore jamais vus dépasser la clôture, murmura Anétha.

Calya ne répliqua rien. Elle attendit simplement qu’ils s’éloignent pour pouvoir se redresser. Elle avait tout un tas de questions à poser à la jeune femme.

Au bout de plusieurs minutes à ne pas bouger, les gardes finissaient par s’éloigner d’elles. Anétha aida gentiment Calya à se redresser. Elles s’étaient mises en retrait, derrière de gros chênes.

— Que s’est-il passé ? lui demanda-t-elle, d’une voix tremblante.

— On échangeait tranquillement sur notre façon d’entrer dans le Zoo lorsque j’ai repéré les lumières des gardes. On s’est tous enfuis dans des directions différentes. J’ignore où sont passés les autres. Je suis vraiment heureuse de te revoir !

Voilà qu’ils avaient de nouveau tous été séparés.

Calya réfléchissait un instant. Les gardes étaient-ils au courant qu’ils se servaient des passages souterrains pour pouvoir s’infiltrer discrètement dans le Zoo ? Elle ne pouvait s’empêcher de penser au pire. Et si Azurtan et les autres avaient été capturés ?

— Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? l’interrogea Anétha.

— On suit notre plan de départ, on doit sauver Idríl et Níniel.

— Et les autres ? On ne les cherche pas ?

— Tu as dit qu’ils s’étaient enfuis ? Peut-être sont-ils tous retournés dans la grotte ?

Anétha détourna le regard. Calya ne pouvait passer outre le fait que cette dernière se faisait de souci pour eux. Il n’était pas difficile de voir qu’elle tenait énormément à Oryon. Chaque fois qu’il était dans la pièce, elle le couvait du regard. Tout le monde semblait s’en être aperçu, sauf lui. Calya était curieuse de connaître le lien qui les unissait, car il était clair qu’ils étaient vraiment très proches l’un de l’autre.

C’est sans réfléchir que les mots suivant s’alignaient :

— Oryon, que représente-t-il pour toi, au juste ?

Prise au dépourvu par cette soudaine question, Anétha fronça les sourcils.

— Un ami, répondit-elle froidement.

Consciente d’avoir été indiscrète, Calya acquiesça simplement avant de ramener son regard vers la trappe qui menait aux souterrains.

D’une même cadence, elles se précipitèrent vers elle. Leur faculté de Chien Sauvage leur facilitait grandement la tâche.

Après avoir traversé le sombre tunnel, Calya poussa doucement la trappe de sortie. Là, elle pouvait de nouveau respirer. Elles ressortaient pile devant l’Abri. Calya aida Anétha à se redresser, lorsqu’elle remarqua, le cœur serré, une caméra pointée dans sa direction. Cela n’annonçait rien de bon.

Au loin, pas moins de six gardes surveillaient l’entrée du Zoo.

Elle rencontra le regard anxieux d’Anétha.

— Nous sommes filmées, lui confia Calya, à voix basse.

— Laisse-moi faire diversion pendant que tu t’infiltres à l’intérieur de l’Abri.

Anétha était-elle suffisamment consciente de ce qu’elle s’apprêtait à faire ? Calya secoua négativement la tête, bien décidée à ne pas la laisser se jeter toute seule dans la gueule du loup. Alors qu’elle ouvrit la bouche, prête à la contredire, un garde poussa un hurlement. Bientôt, les cinq autres se retournèrent dans leur direction. Elles venaient d’être repérées. Anétha lui lança un rapide coup d’œil avant de s’élancer à toute vitesse vers l’entrée du Zoo.

Calya resta figée sur place, incapable de bouger. Que venait-il de se passer ? Elle observa, impuissante, Anétha se jeter contre ses ennemis.

Un cliquetis métallique la faisait cependant réagir. En orientant son regard vers la gauche, elle se rendit compte qu’un garde pointait son arme sur elle. Elle s’élança dans une course à toute vitesse. Jamais de sa vie, elle aurait un jour, imaginé qu’elle pourrait courir aussi vite.

 Au dernier moment, Calya dévia à droite. Le garde manqua de se prendre le mur. Il grogna, pointant une nouvelle fois son arme sur elle. La balle l’esquiva de peu.

« Raté ! » Elle accéléra la course. Il parlait à présent dans son talkie-walkie, avertissant le reste des Humains de la présence de Calya parmi eux.

À bout de souffle, la jeune fille ralentissait légèrement, des poings de côté l’empêchaient de respirer convenablement. Pourtant, elle ne devait guère se laisser gagner par quelques douleurs passagères. Cette mission de sauvetage ne reposait plus que sur ses épaules. En effet, Anétha ne s’était pas mise en danger pour rien, alors interdiction de s’arrêter pour un poing de côté.

Calya accéléra brutalement avant de finalement atteindre la porte secrète de l’Abri. Elle longea un couloir pas éclairé, avant de se retrouver face à une porte plus petite. Elle y entra sans attendre.

C’est alors qu’elle découvrit une nouvelle pièce, réservée uniquement aux uniformes des gardes. Un vrai coup de chance ! Elle n’attendait pas une seconde de plus avant de laisser tomber ses vêtements pour se glisser dans l’uniforme d’un garde, choisit au hasard. Il faisait drôlement chaud sous son gilet par balle. De plus, son arme était extrêmement lourde. Comment parvenaient-ils à courir avec tout cet attroupement ? En s’emparant de son badge, Calya abaissa son masque sur son visage alors que la porte pivotait dans un grincement désagréable.

Curieuse et vigilante, elle arpenta timidement les couloirs sans vraiment savoir à quel étage elle se situait. Par manque de connaissance, elle se rendit compte que la tâche s’avérait beaucoup plus difficile qu’elle ne l’avait imaginé.

Se laissant uniquement porter par son instinct qui ne lui avait jamais fait défaut, elle prenait l’ascenseur en s’efforçant de paraître rassurée. Malheureusement pour elle, elle n’était pas toute seule. Deux gardes étaient en plein débat. Doucement, elle leur demanda où se situaient les laboratoires.

— Étage inférieur trois, couloir sud.

Elle les remercia rapidement avant d’appuyer sur le bouton orange, indiquant l’étage qu’elle convoitait tant. Le silence s’installa dans cette petite boîte en mouvement.

Les portes s’ouvrirent, Calya quitta l’étroit appareil en prenant une grande bouffée d’air à travers son masque. Elle poursuivit sa route d’une démarche assurée et professionnelle, priant pour retrouver Idríl et Níniel en bonne santé.

Elle passa devant plusieurs pièces vides aux grandes baies vitrées. Ces longs couloirs lui faisaient froid dans le dos. Ainsi, elle pouvait enfin voir les salles de tortures, lieux de nombreuses expérimentations effectuées sur les Créatures.

Contre toute attente, alors qu’elle regardait à travers une pièce, elle se heurtait brusquement contre une personne vêtue d’une blouse blanche. En ramenant son regard sur elle, la jeune fille reconnaissait Melissa Harris. Horreur ! Son café venait de se renverser sur sa tenue. De plus, plusieurs manuscrits avaient volé en éclats, à présent, ils étaient éparpillés sur le carrelage également blanc.

Ses cheveux mal coiffés, elle semblait complètement dépassée par les récents évènements.

— Sacre bleu ! Regardez où vous marchez !

En prenant grandement sur elle, Calya se faisait violence pour ne pas se jeter sur elle et lui rendre toute la douleur qu’elle lui avait fait subir la veille. Elle n’oubliait pas qu’elle était à l’origine de sa profonde entaille dans l’abdomen.

— Puis-je vous aider ? rétorqua Calya en forçant sur sa voix pour qu’elle paraisse plus grave.

— Sûrement pas ! Vous en avez déjà fait assez !

La jeune fille se pencha tout de même, l’aidant à rassembler ses nombreux manuscrits éparpillés partout. Parmi toutes ces feuilles, une attirait plus particulièrement son attention. Elle portait son nom.

Calya se pencha davantage dessus, y était alors inscrit une infinité de chiffres puis quelques annotations : « Type de Créature : supposée Chimère. Sang noir inexpliqué. Expériences L1 et L2 déjà faites. Résultat : à moitié Elfe. Le sujet doit être impérativement éliminé. »

La concernée resta figée sur place. Ses yeux ne parvenaient pas à se détourner des derniers mots. Tous ses muscles se contractèrent. Elle avait l’horrible sensation qu’elle venait de recevoir une balle au milieu du cœur, incapable de faire le moindre geste.

Melissa se redressa au même instant, elle semblait avoir remarqué son léger malaise. Elle toussota avant de se pencher vers le badge où était inscrit son prénom.

— Lak ? Tout va bien ?

Calya sortit de sa torpeur en réagissant aussitôt. À l’entente de son faux prénom, elle se força à prendre une voix grave étant donné qu’elle avait endossé le rôle d’un homme. Elle pointa aussitôt le tas de manuscrits que Melissa tenait dans ses bras.

— Que disent ces papiers ?

— Ce sont mes affaires, cela ne vous concerne guère.

— Ce sont des remarques faites par Hildegarde, n’est-ce pas ?

Calya commençait à regretter de ne pas être partie alors qu’elle en avait eu l’occasion. Pourquoi fallait-il qu’elle tombe sur Melissa ? Maintenant qu’elle avait découvert des papiers à son nom, il lui était impossible de ne pas vouloir en connaître davantage. Sa curiosité venait de la mettre en danger, et tant qu’elle n’en savait pas plus, elle n’était pas prête à la faire taire.

Pourtant, mal à l’aise, elle se devait de mettre un terme à la discussion le plus vite possible.

— Je ferais mieux de patrouiller.

— Hum… veuillez m’excuser, reprit Melissa d’un ton plus doux. Je ne suis pas mal troublée ces derniers temps. Je ne suis pas censée vous en parler, mais j’ai confiance en vous, Lak. Hildegarde a pour but de créer une armée de Chimères pour défendre les Humains. Pour cela, elle s’est inspirée du sang d’une Chimère récemment découverte. Elle fera une expérimentation innovatrice dans une semaine ; elle mélangera pour la première fois du sang de Chimère à celui d’un Humain. N’est-ce pas formidable ?

Calya réprima un horrible frisson. Il était clair qu’elle parlait d’elle. Elle déglutissait en tentant de chasser les mauvais souvenirs de son esprit.

— Vous connaissez des Chimères ? Je croyais que cela n’existait pas !

— En réalité, nous en connaissons qu’une. Du moins, nous supposons que c’en est une, son sang est différent des autres Créatures. Vous imaginez ce que cela veut dire, Lak ? Bientôt, l’Humain ne rencontrera plus jamais aucune menace !

Tout cela lui semblait bien trop surréaliste. À présent, la lubie d’Hildegarde était de créer une armée de Chimères ? À commencer par mélanger son sang avec celui des Humains ? Comment Hildegarde pouvait-elle être à ce point torturée pour vouloir défier toutes les lois scientifiques ?

— Je sais que cela peut paraître effrayant ! ajouta Melissa, le regard pétillant. Et ça l’est d’une part ! Mais avant tout, c’est un projet remarquable qu’elle a l’attention de mettre en œuvre. Notre chef ne cessera dont jamais de nous étonner.

Calya ne bougea pas. Son visage se décomposa. Heureusement pour elle, qu’elle portait un masque. Il fallait qu’elle libère au plus vite ses amis afin de quitter l’Abri, elle devait les tenir au courant des ambitions d’Hildegarde.

— Hum… Lak ? Je me demandais si ça vous tentait de me rejoindre au café Bourbon, ce soir aux alentours de vingt heures trente ?

Prise de court, Calya acquiesça simplement puis elle bredouilla une excuse avant de pouvoir se remettre en marche. Désormais, elle devait à nouveau se focaliser sur la raison de sa venue ici. Elle aurait tout le temps nécessaire pour trouver un moyen d’empêcher Hildegarde de mettre en œuvre ses ambitions démoniaques.

Poursuivant silencieusement son chemin dans le couloir blanc, longeant de nombreuses pièces, elle observait deux gardes marcher vers elle. Elle faisait abruptement volte-face, certaine d’avoir été démasquée.

— Lak ? Vous êtes censé patrouiller à l’étage supérieur… que faites-vous là ?

— Oh ! Je me disais bien que je n’étais pas à ma place dans ce couloir ! répondit aussitôt Calya.

— Dépêchez-vous Lak, les Elfes ont besoin d’être constamment surveillés !

Le garde la dépassa, tapotant violemment son épaule.

La jeune fille resta silencieuse avant de regagner l’ascenseur en direction de l’étage supérieur.

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