chapitre 3

Par Yaya18

Zihan marchait lentement vers le bureau qu'elle avait quitté la veille. Ella se demanda si le M. Richard l'avait vu entrer dans son bureau. En-tout-cas, elle se retrouvait dans de beaux draps ! Elle entra dans le bureau de son bourreau. Chaque pas qu'elle faisait la rapprocher un peu plus de la fin irréfutable qui l'attendait.





Lorsque son regard s'accrocha à celui de William, une pensée traversa son esprit. Et si William l'avait dénoncé ?

- Oh ! Mais que fais-tu ici, mon petit-pois ?

- C'est toi, avoue ! Accusa-t-elle du doigt le jeune homme. Je n'y crois pas ! Tu n'es qu'un sale cafteur ! Dit-elle en se jetant sur lui.

- Je n'ai rien fait ! Lâche-moi espèce de folle.




Elle l'attrapa par le col pour lui crier dessus :

- Tu ne réalises pas que tu nous as mis dans une grosse merde ?


- Excuse-moi, TU t'es mise dans la merde toute seule comme une grande !




Soudain, la porte s'ouvrit mettant fin à leurs énièmes disputes, laissant entrer un homme d'une cinquantaine d'années.

- Bonjour les enfants ! Comment allez-vous ?

Le directeur les contourna pour s'installer confortablement dans son fauteuil.

- Vous êtes dans un état miteux ! Que s'est-il passé ?




Zihan se demandait si M. Richard n'était pas bel et bien aveugle malgré ses lunettes qu'il porte constamment ou bien s'il le faisait exprès. Comment faisait-il pour ne pas remarquer que William était un connard ?

- Ce n'est rien monsieur, dit William, j'ai dû me battre contre une sauvageonne mal élevée. Une vraie furie qui aurait besoin d'éducation, n'est-ce pas Zihan ?

- Et toi Zihan ?

- Juste un clébard fou pas très normal, monsieur.



Les deux jeunes commencèrent à rire jaune en se lançant des regards noirs.

- Enfin, bref. Je vous ai fait venir pour une affaire importante concernant vos dossiers. Ils ont disparu !



Le cœur de Zihan rata un battement. Elle savait ce qui l’attendrait avant même d’entrer dans ce bureau.



- En fait... Je. Commença-t-elle

- Oui, je sais, je suis désordonné ! Je les chercherai et les trouverai avant la remise des diplômes, je vous le promets ! Vous pouvez disposer maintenant, je ne vais pas vous retenir plus longtemps.


***

Pauvre Monsieur Richard ! Si seulement il savait ! Zihan en avait conscience, plus elle mentirait plus sa sanction serait sévère. Mais son désir de connaitre l’identité de ses parents est beaucoup plus fort. Ils n’étaient pas morts, elle en était convaincue. Elle le sentait. Elle le savait. Ils étaient la quelque part à l’attendre. Elle en était certaine.

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