Assis sur la tranche de son bureau, Mr Brachet observe la classe.
Le silence provoqué par ma question est rapidement remplacé par des murmures. La première à le briser est Jelen, qui ne cache pas son impatience :
— Du coup, on compte tous se regarder dans le blanc des yeux ?
— J’allais y venir, mais puisque vous avez l’air de vouloir être au centre de l’attention, je vous en prie, rétorque le professeur, en l’invitant au tableau. (Il ne lui laisse pas le temps de réagir qu’il enchaîne aussitôt.) Comme vous le savez tous ici, l’Institut des Arts Élémentaires est une école élitiste, tellement élitiste que je me demande comment certains ont réussi à y être admis.
Il lance une œillade entendue au voisin de Lysian.
— Ma famille fait partie des gros donateurs, se justifie celui-ci.
— Pot-de-vin, tousse Jelen dans son poing.
— Rageuse, marmonne le gars aux boucles cuivrés.
Mr Brachet les rappelle à l’ordre, mais ça ne les empêche pas de s’échanger un regard noir.
— Comme je le disais, cet établissement n’accueille pas n’importe qui. Je ne parle même pas des personnes sans magie, ces gens-là sont exclus d’office.
Je lève la main.
— Quel est le rapport avec les gargouilles ? insistais-je, pressée d’en venir au fait.
Il a l’air déstabilisé, mais se reprend très vite.
— Elles sont les gardiennes de ce lieu, bien évidemment. Et elles ont pour principale fonction d’empêcher des intrus de s’immiscer dans nos affaires, que ce soit des humains comme des êtres malveillants. Si vous avez vu l’une d’entre elles, Mlle Arkyn, c’est pour une raison : elles font leur devoir, à savoir protéger cette école.
— Vous voulez dire qu’elles sont vivantes ?! s’exclame une fille dans le fond de la salle.
— Bien sûr ! réplique Mr Brachet. Comment pourraient-elles nous défendre sinon ?
Je déglutis en apprenant qu’elles peuvent s’animer. Je sens une angoisse monter en moi, car ma vision ne m’a pas trompé. Vais-je être pourchassée par l’une de ces gargouilles ? Et combien sont-elles ? Si ma prémonition est réelle, qu’en est-il des autres ? Décidément, mon année risque d’être riche en rebondissements.
Zoé pose sa main sur mon épaule. Elle a l’air de s’inquiéter pour moi, mais je ne dis rien, je viens juste de la rencontrer, je me vois mal m’épancher sur un sujet aussi personnel. J’ignore si je peux lui faire confiance, seul le temps me le confirmera.
— Ça veut dire que tous les élèves de ce lycée sont dotés de capacités surnaturelles ? s’étonne un garçon derrière moi.
— Sans exception. Vous n’avez pas jeté un coup d’œil à votre dossier d’inscription, jeune homme, en plus de ne pas écouter ce que je raconte ?
— S-si M’sieur j-je vous écoute… Mais mon père ne m’a pas demandé mon avis…
Mr Brachet soupire, en se frottant le front, d’un air las. Son attitude fait peine à voir.
— Cette journée va être plus longue que prévu, marmonne-t-il.
Un ange passe. Soudain, il tape dans ses mains, le bruit sec réveille les moins attentifs.
— Les étudiants sont admis uniquement sur un critère : vos facultés magiques se sont donc manifestées ! s’exclame-t-il avec fermeté. Certains l’ont exprimé dès leur petite enfance, comme votre camarade Lysian. (On est plusieurs à le dévisager en nous demandant ce qu’il sait faire.) Mais il est plus fréquent que ce changement ait lieu lors de votre adolescence, et nous sommes ici pour vous accompagner dans le développement de vos capacités surnaturelles.
Il ouvre l’un des tiroirs de son bureau, en sort une craie toute neuve et s’approche du tableau, où il trace plusieurs colonnes.
— On est des « créatures magiques » du coup ? ironise le voisin de Lysian.
— Des apprentis Kreathz. Pour résumer, vos pouvoirs vous sont transmis par vos parents. Parmi vous se trouvent des Lycans, des Sorciers, des Fées et des Elfes, déclare Mr Brachet en inscrivant les principaux clans. Mais il arrive que certains d’entre vous descendent de lignées plus rares, comme les Nécromanciens, les Vampires et les Vych.
Il les note à part des autres.
— N’ayez crainte, nos cours sont adaptés à chaque spécificité, les options quant à elles ne sont pas forcément choisies par des catégories en particulier. En revanche, en fonction de ce que vous êtes, vous serez accompagné par un mentor du même peuple et vous ne serez pas les seuls à être sous sa coupe. Et certains d’entre vous auront peut-être la chance de suivre mes enseignements.
Des protestations s’élèvent dans la classe.
— Ne cachez pas votre joie, vous le saurez bien assez tôt ! Pour revenir à nos moutons, je voulais préciser que je suis un sorcier, quelle surprise n’est-ce pas ? Mes talents sont reconnus à l’intérieur de cette école et également au-delà de nos frontières.
Je m’attarde sur ma liste de manuels scolaires, que je compare avec celle de Zoé. On a une option en commun, à savoir les Langues Anciennes. Elle le remarque à son tour et me fait un clin d’œil.
— C’est une blague, je suis très drôle ! s’esclaffe Mr Brachet (tout le monde le dévisage, en mode « c’est quoi son problème ? »). Enfin un peu de sérieux, ou peut-être pas. Nous reparlerons de ce sujet plus tard, vous rencontrerez vos mentors après la Toussaint, poursuit-il. Oui, Mlle Rasani ?
Jelen s’éclaircit la voix, même si elle n’en a pas besoin :
— Vous avez oublié les Hybrides, monsieur.
Des sifflements mécontents s’élèvent dans la classe. Les yeux bleus de Solange lancent des éclairs dans la direction de Jelen, mais celle-ci l’ignore.
— Abominations, crache Solange. Ils ne méritent même pas d’être cités.
— Nous nous passerons de vos commentaires, l’interrompt notre prof. Sinon, je vous invite à aller faire un tour dans le bureau de Mr Duval.
À ces mots, la rivale de Jelen se rembrunit et cesse de parler, peu encline à tenter le diable.
— Quant aux Hybrides, cela fait quelques années qu’ils n’ont pas mis un pied ici, ajoute Mr Brachet, la mine sombre. L’aversion de certaines personnes les a privés de leur éducation, ce que le corps professoral déplore. Heureusement, tous les clans ne sont pas aussi intolérants.
Cette fois, la pique est destinée aux siffleurs de tout à l’heure.
— C’est dommage, lançais-je malgré moi.
— On ne peut rien faire contre la bêtise de certains, me répond Lysian.
Je sens le rouge me monter aux joues. Je prends sur moi avant de me tourner vers lui et d’affronter son regard perçant.
— D’autres questions ? enchaîne le professeur. Passons aux emplois du temps.
Il s’empare d’une pile de feuilles sur le bureau et la distribue à travers la classe. Les cours d’options ne débutent qu’à la fin du mois de septembre, même s’il s’attarde dessus pour nous expliquer où se situent les numéros de salles attitrées. Je me demande si je vais apprécier mes choix, à vrai dire, je redoute de ne rien trouver de pertinent pour comprendre mes visions. Et si je n’avais jamais de réponses ?
— Maintenant, nous pouvons parler de la semaine d’intégration ! s’exclame Mr Brachet. Est-il important de vous rappeler de ne pas oublier vos affaires ? J’entends par là des vêtements confortables, on ne va pas effectuer un défilé de mode. Est-ce bien clair, Mlle Rasani ? Maquillez-vous si ça vous chante, mesdemoiselles, j’aimerais bien voir ce dont vous êtes capable en cinq minutes pour cacher votre véritable visage !
Puis, reprenant son sérieux :
— Donc, achetez-vous de bonnes baskets, pas des chaussures de villes. Et je vous en conjure messieurs, n’oubliez pas vos pyjamas ! Je refuse d’avoir à nouveau des plaintes de parents parce que vous aurez exhibé vos insipides corps de prépubères. Vous ne vous rendez pas compte à quel point les couvents sont moins courants de nos jours ! Une valise ou un sac de sport, par personne, suffira à trimballer vos effets personnels. Soyez dans le partage, n’abusez pas de la soute du bus qui aura l’amabilité de vous supporter pendant le trajet !
Mr Brachet énumère le nécessaire de voyage. Il s’arrête à un bureau en particulier quand il fait un sous-entendu, nous donnant au passage la liste.
Il va falloir que j’évite de l’égarer, si je ne veux pas me retrouver complètement perdue devant mon placard, la veille du départ pour cette semaine d’intégration. Tiens, je vais avoir besoin de chaussettes.
— Vous serez répartis par étages, les garçons d’un côté, les filles de l’autre, comme ça il n’y aucun risque que vous vous croisiez. Vous serez quatre par chambre. Pour ceux dont les parents sont intéressés pour nous accompagner, il est trop tard, les places sont déjà prises, ajoute-t-il dans le brouhaha de « mais on vient de commencer l’année, monsieur ! ». Des questions ?
Solange lève la main :
— Y’a-t-il un couvre-feu ?
— Vingt-deux heures, répond le professeur. Bien sûr, vous pouvez utiliser vos baladeurs MP3, lire, écrire, parler avec vos camarades du même sexe ou faire des jeux de société, mais dans le calme ! Nous n’hésiterons pas à changer de chambre les plus téméraires, ou à les faire dormir dehors.
— Mais on n’est pas des animaux ! s’indigne Jelen.
— À la base, on est des mammifères, rétorque le voisin de Lysian.
Jelen lève les yeux au ciel.
L’aperçu d’une année avec eux m’amuse, et en même temps, je me demande si j’y ai vraiment ma place. La semaine d’intégration me le confirmera peut-être.
* *
— Cette rentrée scolaire était abominablement longue ! soupire Zoé, tandis que nous rassemblons nos affaires. Alors, t’en as pensé quoi ?
— Il y a quand même pas mal de tensions…
— Tu plaisantes ? Là, ils sont de bonne humeur, surtout Jelen. En tout cas, j’ai hâte de voir ce que ça va donner ! Surtout dans deux semaines, et du coup, serais-tu partante pour être ma colocataire ?
— Pourquoi pas ? Par contre je te préviens, je parle dans mon sommeil.
Elle hausse les épaules en rétorquant :
— Je dormirais avec des boules quies.
Je me risque à jeter un coup d’œil en direction de Lysian. Il est absorbé par le monologue animé de son voisin de table, dont les boucles cuivrées bougent dans tous les sens alors qu’il range ses manuels scolaires dans son sac militaire.
Ces deux-là semblent se connaître depuis longtemps, car Lysian n’a pas l’air le moins du monde étonné de son comportement. Il replace sa casquette sur la tête, sa natte blonde retombe entre ses omoplates. Je suis surprise de la grâce avec laquelle il se meut, que ce soit en mettant ses livres de cours dans son cartable et de la façon dont il arrange ses vêtements. J’essaie de déterminer quel sang magique coule dans ses veines pour être aussi précoce, en plus de dégager cette aura particulière. Je tente de me concentrer pour percevoir un indice, mais je me heurte de nouveau à une barrière invisible presque inquiétante qui émane de lui.
— Il a l’air de beaucoup t’intéresser, me glisse discrètement Zoé.
Je réfléchis avant de répondre à sa remarque. À vrai dire, les mots pourraient dépasser mes pensées, comme avec cette fichue phrase à la MDL. Préférant ne pas m’enfoncer davantage, je change de sujet.
— C’est forcément transmissible, les gênes mystiques ? demandais-je à ma nouvelle amie.
Elle se mord la lèvre inférieure, comme si elle mesurait ses propos pour ne pas me heurter. Je ne suis plus à ça près !
— C’est héréditaire, déclare-t-elle. Mais par contre, c’est déjà arrivé que des apprentis se révèlent moins forts que leurs parents, et en général, on met ça sur le compte du stress.
Elle m’observe un instant.
Je me demande si elle pourrait éventuellement lire en moi, comme l’a tenté plusieurs fois ma tante depuis ma naissance. Jusqu’à présent, on a juste su me dire que j’étais « spéciale ». Spéciale en quoi, d’ailleurs ? Je chasse cette question de ma tête, inutile d’en avoir une de plus si je n’ai toujours pas les réponses essentielles à mes visions.
À mon tour, je considère Zoé. Ses cheveux vert sapin sont coiffés en chignons au-dessus de ses oreilles, deux mèches encadrent son visage aux traits fins. Elle a dessiné un croissant de lune en-dessous de son œil gauche avec un eyeliner noir. Je cherche dans ma mémoire les différentes cultures mystiques, associées aux espèces surnaturelles. La lune est le symbole lié aux Lycans lors de leur métamorphose. Mais les sorciers l’utilisent aussi pour leurs rituels, amplifier leurs sortilèges, obtenir de meilleurs résultats avec leurs potions et prier leur déesse créatrice, Hécate.
Zoé m’a parlé de sa teinture qui a mal tourné. Elle a des ongles parfaitement manucurés – faux ou pas, j’ai envie de cacher les miens – et arbore un look excentrique. Un cliché évident pour une magicienne.
— Tu es une sorcière, déclarai-je, sûre de moi.
Elle opine du chef, loin d’être chamboulée par ma conclusion.
— On est plutôt reconnaissables, avoue-t-elle. C’est difficile de nous confondre avec d’autres créatures.
Elle penche la tête sur le côté, ses yeux clairs plissés.
— C’est bizarre, j’ai du mal à cerner ta magie, finit-elle par dire.
— Comment ça ?
— C’est illisible pour une novice comme moi.
Ça ne m’avance pas grand-chose. Si ça continue, je vais aller demander à d’autres Kreathz de renifler mon odeur pour me donner des indications. J’espère ne jamais être réduite à faire ça !
— Ah ! J’allais oublier une chose ! s’exclame soudainement Mr Brachet. Jeune homme, revenez par ici, dit-il au premier sorti de la classe.
Un garçon grand et maigre souffle sans retenue, mais obéit quand même.
— D’ici quelques jours, vous serez convoqué par le conseil des professeurs pour parler plus en détail de vos pouvoirs, et vos parents y seront conviés. Ne faites pas cette tête, Mr Lenoir, lance-t-il à l’adolescent dépité qu’il a interpellé plus tôt. Vos dossiers d’inscriptions sont passés à la loupe plusieurs fois et il est primordial d’avoir de nombreux d’éléments essentiels à votre apprentissage ici. Heureusement pour beaucoup, poursuit-il à l’adresse du voisin de Lysian, je ferais partie de cette réunion et j’ai hâte de m’entretenir avec eux.
Je fais tournoyer ma bague autour de mon index, anxieuse à cette idée.
Est-ce que ma mère va ENFIN répondre à mes questions ? J’en doute un peu, je m’attends à un refus catégorique de sa part, elle va prétendre être trop occupée pour venir. Elle ne laisserait jamais tante Gigi gérer seule la boutique, pas par manque de confiance, mais pour esquiver un passé dont j’ignore tout. Qu’a pu lui faire mon géniteur pour qu’elle taise son nom ? Des idées dramatiques et improbables me traversent l’esprit.
Quelques instants plus tard, je sors enfin de la classe, plongée dans mes pensées.
— Tu en fais une tête, me glisse Zoé, marchant à mes côtés dans les couloirs. T’appréhendes aussi cette réunion ?
Si seulement c’était juste ça.
— La présence des parents est-elle obligatoire ? répondis-je d’une voix blanche.
— Plus que nécessaire ! renchérit Mr Brachet.
— La poisse ! râle le type maigrichon avant de détaler, fuyant sans doute la perspective d’y être.
J’ai envie de lui dire qu’il n’échappera pas à son destin, mais il disparaît dans la foule d’élèves. Zoé n’a pas loupé une miette de la couardise de notre camarade de classe, elle lui lance même un regard désolé.
— Ça t’est déjà arrivé de ne pas comprendre ta magie ?
— Pas vraiment, grimace-t-elle. J’ai toujours baigné là-dedans, et puis j’ai jeté mon premier sort l’année où j’ai eu mes règles… Ça a été une catastrophe ! Mon chat s’est retrouvé avec une oreille sur le museau.
Je visualise la scène dans ma tête.
— Mais, c’était un accident ? la questionnais-je.
— Si tu estimes qu’une mauvaise formulation de mots latins est un accident, alors oui c’en était un !
Elle éclate de rire à l’évocation de ce détail. Au moins, elle a un bon souvenir de sa première manifestation magique. J’aurais aimé que ce soit aussi mon cas. À sa façon de me regarder, je dois encore faire une tête bizarre, car elle tente de me rassurer :
— Tu sais, ce n’est pas une partie de plaisir pour tout le monde, par exemple Jelen a fait exploser les fenêtres de sa chambre pendant une montée de fièvre.
— Exploser ?!
— Une catastrophe ! confirme Zoé. La pauvre, en plus c’était en plein hiver !
Finalement, mon pouvoir n’est peut-être pas si perturbant… si ?
Un chapitre intéressant, qui permet de mieux découvrir l'école, les élèves et les différents pouvoirs magiques. Tu fais pas mal d'exposition mais ça passe plutôt bien.
Deux trois passages m'ont fait pas mal penser à HP, notamment quand tu évoques les hybrides (sang de bourbe). Mais l'ambiance générale est quand même assez différente, donc c'est intéressant. Je suis particulièrement curieux de voir ce que tu vas faire de la semaine d'immersion à venir. Ca peut être hyper intéressant (=
Mes remarques :
"Heureusement, pas tous les clans sont intolérants." -> tous les clans ne sont pas intolérants ?
"confortables, on ne va pas effectuer un défilé" point après mode ?
"vous ne vous rendez pas compte à quel point les couvents sont moins courant de nos jours !" je ne suis pas sûr d'avoir bien compris ce passage
"Vous serez répartis par quatre par chambre" tu peux couper "répartis par"
"avec toilettes, non mixte pour éviter des accusations d’attentat" -> non mixtes
"ma place ici. La semaine d’intégration me le confirmera peut-être." je me demande si tu ne pourrais pas couper à "ici" je trouve que c'est suffisamment évocateur
"Je suis surprise de la grâce avec laquelle il se mouve," -> il se meut
"Ses cheveux vert sapin coiffés en deux chignons de chaque extrémité de sa tête," il manque un verbe ?
"On est plutôt reconnaissable," -> reconnaissables
"je ferais parti de cette réunion" -> partie
"Des idées toutes aussi ignobles les unes que les autres envahissent mon esprit, et je sens l’horreur me serrer la gorge." ça pourrait être intéressant d'évoquer au moins une de ses hypothèses pour stimuler l'imagination du lecteur
Un plaisir,
A bientôt !
Ah oui en effet, j'ai pas mal loupé de fautes 😅
Je corrige ça de suite :)
En ce qui concerne les hybrides : c'est vraiment spécifique aux mélanges des ethnies magiques, du style un enfant né d'une union entre un loup garou et une fée. Un métissage pareil est très peu accepté (surtout pour les lycans tu t'en doutes bien, ça pourrait avoir un impact sur leur légitimité à diriger une meute), et en ce qui concerne les humains, c'est encore moins envisagé 😅 Puisque la magie est en train de disparaître, ils veulent conserver un maximum le peu qu'il leur reste.
"vous ne vous rendez pas compte à quel point les couvents sont moins courant de nos jours !" --> C'est en référence au fait de protéger les filles des hormones des garçons (surtout que là, ils seront en semaine d'intégration donc certains peuvent y voir le moyen de flirter un peu plus, rien de bien méchant ni sérieux non plus).
"Ses cheveux vert sapin coiffés en deux chignons de chaque extrémité de sa tête," il manque un verbe ?--> Oui je vois ce que tu veux dire, j'ai voulu décrire une coiffure style Mickey House, donc deux grosses couettes.
"Des idées toutes aussi ignobles les unes que les autres envahissent mon esprit, et je sens l’horreur me serrer la gorge." ça pourrait être intéressant d'évoquer au moins une de ses hypothèses pour stimuler l'imagination du lecteur --> C'est vrai, j'aurais pu faire dire à Meghan qu'elle est peut-être issue d'un vi*l, mais je trouvais ça violent. Ou alors as-tu songé à développer ça plus tard dans l'histoire ? J'ai du mal comprendre, désolé 😅
À bientôt également, et hâte de lire la suite de ton roman !
Pour le v*ol, (si c'est ce dont il est question, ça peut aussi être des violences, une ambiance tendue), tu peux l'évoquer de manière indirecte : le souvenir d'un cri, de pleurs. Après, à développer ou pas, ça ça dépend de ce que tu veux en faire dans cette histoire, ou si ça ne sera plus évoqué du tout.
Encore et toujours, j'ai adoré ce (morceaux de) chapitre ! J'ai cherché quelque chose à redire, pour t'aider comme tu me l'as déjà demandé, et je pense avoir trouvé un petit conseil !
Principalement lors des passages descriptifs, tu as tendance à faire des phrases à rallonges. Je te conseille d'essayer de les raccourcir un peu pour laisser ton lecteur souffler. Évidemment, ce n'est qu'un conseil et tu en fais ce que tu veux ! Mais, de mon point de vue, c'est plus agréable à lire.
En tous cas, je t'encourage vraiment pour la suite ! Hâte d'être le jour où tu posteras la prochaine partie !
Ah merci pour ton conseil, je vais m'y pencher de mon côté puis reposter cette partie une fois améliorée.
Merci beaucoup pour ta remarque :)