Chapitre 3 : Le désir de vengeance

Par Lilisa
Notes de l’auteur : Salut à toi cher lecteur !
Les commentaires sont la bienvenue du moment qu'ils sont constructifs.
Bonne lecture !

Falès courait vers sa grotte, haletant. Pourquoi ? Pourquoi voulait-on le brimer, le contraindre à être quelqu’un qu’il n’était pas ? Il savait que sa sœur faisait le maximum, qu’elle avait sacrifié ses envies pour qu’ils puissent vivre confortablement et, maintenant qu’il y pensait, il se trouvait indigne de sa sœur, il était un horrible ingrat. Mais ce n’était pas la faute de sa sœur. En vérité, s’il n’allait plus à l’école, c’était pour éviter les autres élèves. Ces derniers avaient toujours une remarque à faire, un commentaire méprisant à lâcher. La critique d’une élève qui avait un an de moins que lui avait été l’étincelle qui met le feu aux poudres, la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Elle ne l’avait même pas regardé droit dans les yeux, se comportant comme s’il était un être inférieur, et avait dit à la petite cour qui buvait chacune de ses paroles :

- Tiens, voilà le petit nain à sa sœur adorée, dis-moi, ta sœur sait que tu es aussi minable ou bien fais-tu semblant d’être un des nains les plus populaires de l’école devant elle ? Peut-être as-tu peur qu’elle refuse de t’héberger si elle apprend que tu es un désastre ambulant, incapable de faire le moindre lien social ?

A ce moment-là, Falès avait vraiment dû fournir un effort pur ne pas se jeter sur elle. Il savait qu’il aurait pu la tuer. Il avait suffisamment de force et d’habileté. Mais cela aurait stupide. En effet, il aurait immédiatement été renvoyé et sa sœur aurait dû en affronter les lourdes conséquences. Cela dit, s’il continuait comme ça, à ne pas venir en cours, il serait renvoyé de toute façon.

Mais il préférait être renvoyé en s’étant vengé de toutes les horreurs qu’on lui avait fait subir, toutes les critiques qu’il avait dû endurer. Il serait trop long de les punir un par un. Il échafauda donc un plan pour tous les punir. Voyons...quel était l’endroit où ils aimaient tous passer du temps, leur point commun ? Il réfléchit et soudain accéléra brusquement pour se retrouver à l’entrée de sa caverne.

L’endroit que tous appréciaient était sans nul doute la Caverne, le lieu préféré de toute la bande d’imbéciles qui lui avaient pourri la scolarité avec leurs stupides remarques. Il sprinta ensuite vers le coin où tous les livres étaient entassés et attrapa celui écrit en langage nain et qui parlait des espèces animales les plus dangereuses des souterrains. Il en trouva une qui répondait à ses besoins : le scorpion géant, qui mesurait la moitié de sa taille, et qui était le plus venimeux des animaux souterrains.

Et il savait où en trouver.

En effet, quand il avait 9 ans, alors qu’il se promenait dans les grottes plus profondes que les villes. C’est dans une large caverne, aussi grande que la Caverne, qu’il s’était retrouvé nez à nez avec non pas un mais toute une bande de scorpions géants. Terrorisé, il avait lentement reculé mais l’un d’eux s’était avancé et, avec la longue griffe propre à cette espèce, l’avait profondément griffé au flanc droit, lui laissant une cicatrice à vie. Choqué, il s’était retourné et avait couru sans se retourner vers la maison.

Là, vaincu par la douleur, il s’était écroulé sur le lit de sa sœur en attendant son retour. Quand elle était arrivée, elle avait réagi avec une vitesse stupéfiante et l’avait immédiatement conduit à l’hôpital général d’Akusua, la capitale naine, qui s’avérait être aussi leur ville natale et celle où ils résidaient. Le centre hospitalier d’Akusua était réputé le meilleur du monde nain. Sorena aurait pu le confirmer : les médecins avaient été parfaits.

Ils avaient pris en charge Falès à une vitesse impressionnante. Pendant que Sorena sanglotait, anxieuse et se sentant terriblement coupable de ne pas avoir été là au moment où Falès s’était fait mordre, son frère subissait une batterie de test pour savoir si le venin de la créature l’avait contaminé. Lorsqu’ils avaient ouvert la porte pour lui annoncer que Falès s’en tirerait seulement avec une cicatrice le long du flanc, elle avait bondi de son siège pour se précipiter vers son petit frère. Falès n’avait vu qu’un visage flou se penchant sur lui, des larmes de joie roulant sur la soyeuse fourrure immaculée de la naine penchée sur lui. Il se souvenait s’être demandé comment pouvait-on pleurer de joie alors qu’il allait récolter une cicatrice à vie. Il gardait de cette aventure une peur bleue des scorpions géants.

Mais son désir de vengeance était plus fort que tout.

Une semaine plus tard, Falès s’approchait lentement d’un groupe de scorpions géants muni d’un grand filet, tout en prenant garde à ce que les scorpions ne puissent le sentir, voir ou entendre en aucun cas. Il bondit souplement derrière un large rocher, son filet flottant derrière lui comme un voile de ténèbres tissées, grimpa discrètement sur le haut du rocher, vérifia que les scorpions dormaient bien et ne l’avaient pas repéré et, d’un large mouvement du bras, laissa le filet recouvrir le groupe.

Certains scorpions se réveillèrent, ainsi que l’avait escompté Falès. Ils se débattirent violemment et le filet, qui paraissait normal à première vue, se mit alors à se resserrer, jusqu’à se fermer complètement. Les bêtes étaient déchaînées et tordaient violemment le métal réputé indestructible qui composait le filet.

Falès sourit aux scorpions qui se débattaient, prisonnier d’un étau surpuissant. Il avait fait exprès de prendre ce filet actif, qui se resserrait dès que le prisonnier commençait à s’agiter. La première étape était faite : il avait capturé tous les scorpions. Restait maintenant à trouver comment les transporter jusqu’aux grottes situées juste au-dessus de la Caverne.

Il réfléchit en marchant, décrivant de larges cercles autour des scorpions furieux.

- Comment faire … Voyons …. Si je parviens à les transporter jusqu’aux grottes surplombant la Caverne, ce serait joué : je n’aurai plus qu’à retirer le filet avant de filer par le conduit du haut, qui est trop étroit pour ces monstrueuses bêtes. Oui, mais comment les amener jusque-là ?

Pendant qu’il s’escrimait contre ce problème, un scorpion manifestement plus intelligent que les autres parvint à dessouder le filet, juste assez pour passer, avant de le laisser se refermer. Il aperçut Falès qui lui tournait le dos, hésita pendant de longues secondes, puis s’enfuit par un sombre recoin de la grotte. Trop occupé à chercher le meilleur moyen d’amener les scorpions à destination, le jeune nain ne l’avait ni vu ni entendu, ni même senti.

Soudain, il partit d’un rire dément, allant jusqu’à se rouler par terre, en proie à une crise de fou rire, que nul n’aurait pu arrêter. Il se releva tant bien que mal et se tourna vers ses scorpions. C’est alors que sa voix résonna sur les immenses parois de la caverne :

- Tu viens donc m’aider ? Ou alors profiter du spectacle ? Non, l’option la plus probable est que tu as décidé de m’aider, en bon ami que tu es.

Il se tourna vers l’entrée où un nain à la fourrure charbon et aux yeux ambrés cachés par des lunettes aux verres épais venait de faire son apparition. Nerveux, il rentrait et sortait ses courtes griffes aussi droites que lui. C’était Liur, son meilleur et unique ami. Falès fronça le nez.

- Ravale ta peur, je la sens d’ici.

- Excuse­-moi d’être nerveux quand je suis à moins de 10 mètres des animaux les plus dangereux des souterrains !

Falès eut un sourire moqueur. Liur était génial mais il avait tout de même deux défauts majeurs : 1) il adorait travailler et, par définition, l’école, et encourageait fortement Falès à y aller, ce que ce dernier ne faisait jamais, et 2) il prenait tout personnellement, ce qui obligeait Falès à ne pas plaisanter sur des sujets qui pourraient vexer son ami.

Là, c’était un cas de défaut majeur n°2.

- C’est bon, détends­-toi, tu sais bien que je ne voulais pas te vexer. Alors, tu viens m’aider ?

- Euh … eh bien … c’est-à-dire que …. Je comptais éviter de m’abaisser à l’humiliation de t’aider pour éviter de salir mon honneur et aussi éviter d'être retrouvé par de potentiels rescapés de ton plan, bafouilla Liur en se réfugiant derrière ses épais verres de lunettes.

- Pardon ?! s’étrangla Falès, indigné de cette défilade de la part du nain qui se prétendait son meilleur ami.

- Je voulais seulement te convaincre d’abandonner ce projet. Ecoute-moi, Falès, par pitié, ce n’est pas une bonne idée, tu en es parfaitement conscient. Si tu la mets à exécution, tu vas te retrouver avec le directeur du lycée, les conseillers et même le roi sur les bras ! Tu pourrais même être enfermé !

- Je connais la justice naine, merci, rétorqua Falès.

- Alors arrête de faire comme si on ne t’avait pas tous prévenu. Pour l’amour du Ciel l’Inatteignable, Falès, tout le monde s’y est mis : moi, ton honorable et adorable sœur, le directeur du lycée, mon frère, mes parents, qu’est-ce qu’il te faut de plus ? Que le roi en personne, Sa Majesté Manouk III, vienne t’avertir ?

- Je pourrai l’écouter, en effet, ricana Falès.

- Alors ça signera la fin de ta carrière de militaire avant même qu’elle ait commencé. Tu sacrifierais ta carrière pour une stupide histoire de vengeance ?

Si Falès avait jusque-là supporté l’échange et avait réussi à se maîtriser, cette dernière parole le mit hors de lui. Un voile rouge tomba sur sa vue. Liur était-il donc idiot au point de ne pas comprendre ce qu’il ressentait ? Fou de rage, il attrapa Liur par la fourrure du cou, et le plaqua contre le mur avec violence.

- Tu ne sais rien, absolument rien, tu m’entends ? Tu ne sais rien des insultes que j’ai dû supporter, des provocations qui m’ont amené chez le proviseur. Tu ne le verras jamais dans les rapports parce que le directeur est complètement vendu à leurs familles de riches. Il est corrompu jusqu’à l’os. Il ne m’a jamais soutenu, contrairement à ce que tu affirmes. Donc, tes discours à la noix, tu te les gardes. Maintenant tu as deux options : soit tu m’aides, soit tu cours avertir tout le monde et tu prends le risque de perdre mon amitié qui t'a pourtant bien aidé à une certaine période de ta vie. Tu t'en rappelles, hein, de ces années où moi seul te permettait de te sentir bien ?

- Pour commencer, tu vas me lâcher, dit Liur d’une voix glacée.

Falès s’exécuta et Liur, enfin libéré de la poigne de fer de Falès, se massa le cou, soulagé de s’en être aussi bien sorti. Il savait que les colères de Falès, bien qu’elles soient très rares, étaient dévastatrices.

- Ensuite, tu vas avoir la bonté de m’accorder un troisième choix, ce dont je vais m’octroyer le droit moi­-même. J’ai essayé de t’empêcher de mener à bien ce projet, qui, à mon avis, est une hérésie. Je n’ai pas réussi, et je vais donc retourner en cours car ils reprennent dans 5 minutes.

Il sortit de la grotte sans attendre de réponse et monta habilement aux murs pour se retrouver devant le lycée quelques minutes plus tard. Il y entra en présentant son badge bleu qu’il venait de remettre et qui lui permettait d’entrer dans l’établissement.

Il fila droit vers son casier et attrapa un vieux carnet élimé, qui avait été cuivré, mais était maintenant noir et parsemé de taches d’encre. Il repartit ensuite par où il était venu. Il parvint à une intersection, où il s’engouffra dans un couloir mal éclairé.

Là, il s’approcha d’une bouche d’aération, qui servait à évacuer les mauvaises odeurs qui s’amplifiaient quand on allait de plus en plus profond sous la terre – et l’école était enfouie très profondément. Il la dévissa facilement, car il avait remarqué il y a plusieurs mois qu’elle n’était pas bien soudée. Il se glissa dans le sombre tunnel avec l’habilité de celui qui connait le passage par cœur.

Liur s’y installa confortablement, ou ce qui s’en approchait le plus dans un tunnel d’aération, et ouvrit son carnet. Comme tous les nains, il avait une excellente vue nocturne, bien que la sienne soit particulièrement perçante -meilleure même que celle de Falès, qui était pourtant très réputée.

Le cœur lourd, il consigna la scène qui s’était jouée il y moins d’un quart d’heure, ainsi que ses états d’âme. Sa main tremblait encore de la violence de la réaction de Falès, et son écriture était peu lisible. Même ses lunettes, qu’il avait pourtant considérablement améliorées pour qu’elles puissent déchiffrer presque n’importe quoi, ne l’aidaient pas à y voir plus clair.

"Comme je me l’étais promis, je suis allé voir Falès. Etonnamment, j’y ai survécu. Mais il va quand même mettre son projet à exécution.

Quand je l’ai vu, il cherchait un moyen de transporter ses scorpions jusqu’à la grotte surplombant la Caverne. J’ai essayé de l’en empêcher, mais, forcément, il ne m’a pas écouté. Ce n’est pas très étonnant, en revanche, le contraire l’aurait été.

Que se passera-t-il quand j’annoncerai au roi que j’ai échoué à la mission qu’il m’a confié ? Il va probablement me punir ! D’ailleurs, pourquoi s’intéresse-t-il d’aussi près à Falès ? La mort de ses parents d'après ce qu'il m'a dit ... J'y crois moyen. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, son analyse natale est la seule que je connaisse à être, justement, inconnue. Si ma mémoire est bonne, il n'y a que deux cas qui sont gardés secrets, la Fou et ... le Meurtier ? Falès n'est assurément pas fou alors ... Non je ne peux pas y croire. Remarque, Falès a pas mal changé, depuis quelques semaines, il est beaucoup plus … méchant ? vengeur ? Un truc comme ça.

Je ne pense pas que ce soit juste lié à la crise d’adolescence tardive. Mais peut-être que si, vu qu’il n’a jamais fait de crise. Il ne pourrait pas être le premier nain à ne pas en faire, si ? Tous les scientifiques ont affirmé qu’il en ferait forcément une, qu’aucun nain ne l’avait jamais sautée, et qu’il avait une prédisposition naturelle à l’emportement. Ah, mais peut-être est-ce juste, comme il l’a dit, qu’il y a eu une remarque de trop, que ç’a été la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Ou alors, il a découvert ce que j’ai dit sur lui quand j’étais plus jeune.   

Non, impossible, c’est trop bien caché, c’est moi qui ai conçu les pares-feux de tout le monde nain, et je n’en ai jamais fait de plus sophistiqué que sur cet ordinateur. De plus, il ne connait pas l’existence de cet ordinateur, et comment pirater ce qu’on ne connait pas ?

Cela dit, il est l’un des meilleurs pirates informatiques que je n’ai jamais connus, il a même réussi à pirater L’ORDINATEUR PERSONNEL DU ROI ! Je n’ai aucune idée de comment il a fait, moi je construis, je ne détruis pas, mais quand même c’est hyper impressionnant. De plus, il a un réel talent pour les sérums (il est moins bon que moi mais quand même assez bon). Et s’il m’avait inoculé un sérum qui lui aurait permis de me soutirer les informations qu’il voulait et de me le faire ensuite oublier ?

Hmmm je ne pense qu’il soit capable de telles subtilités, même si je l’ai déjà vu faire ses … horribles trucs ! Ok, il l’a fait sur des gens malhonnêtes qui ne méritaient aucune pitié, mais quand même, je n’ai jamais vu un tel irrespect de la volonté de quelqu’un ! Et je ne parle même pas de ses sérums les plus dangereux (qui sont d’ailleurs illégaux) ! Mais, je suis stupide ?! Je viens de le compromettre !

Si un jour quelqu’un tombe sur ce carnet et le lit, il sera cuit ! Bon… eh bien …. Il ne me reste plus qu’à cacher ce cahier suffisamment bien pour que personne ne le trouve. Ainsi qu’à veiller sur Falès du mieux que je peux, pour expier mes impardonnables péchés. Comment ai-je pu être aussi méchant, immature, insensible, stupide, irrationnel, … je… il n’y a pas de mots !

J’ai été complètement STUPIDE, comme ça n’est jamais arrivé à un nain ! C’est le genre d’imbécilité propre aux humains, mais pas aux nains ! Nous sommes bien plus évolués que les humains ! Les nains seraient-ils condamnés à reprendre tous les travers humains ?

Mais je m’égare, mon rôle n’est pas de philosopher sur la nature naine et humaine mais de tenter de me faire un jour pardonner, même s’il ne sait pas de quoi."

 

Pendant que Liur se réfugiait dans un tunnel d’aération pour confier ses sentiments aux seuls témoins de cette obscurité, Falès se réjouissait. Il avait enfin trouvé comment monter l’instrument de sa vengeance jusqu’à la grotte surplombant la Caverne, qu’il avait nommée la SurCaverne.

Il allait utiliser les Horns, de grandes et grosses bêtes reconnaissables à leurs longues cornes rouge sang incurvées vers l’arrière. Ayant un don avec les animaux, il avait apprivoisé tout un troupeau qu’il gardait caché dans une caverne avoisinant celle de sa maison. Après s’être assuré que le filet était bien mis, il sprinta en direction de la sortie de la caverne et s’agrippa aux murs, montant à une vitesse vertigineuse en direction des Horns.

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Deslunes
Posté le 15/11/2023
Impressionnant ce mélange d'ancien avec le nain et sa grotte, la vie moderne et un sujet brûlant comme le "harcèlement" scolaire. Ton roman est à suivre.
Et toujours pour info :
il serait renvoyé de toutes façons. - il serait renvoyé de toute façon OU ALORS de toutes les façons mais de toute façon me paraît mieux !
Mais il préférait être renvoyé en s’étant vengé de toutes les horreurs qu’on lui avait faites subir - Mais il préférait être renvoyé en s’étant vengé de toutes les horreurs qu’on lui avait faite subir (faire toujours invariable devant un infinitif)
Choqué, il s’était retourné avait couru sans se retourner vers la maison. – il manque un mot entre retourné et avait ? peut-être « et »

Alors ça signera la fin de ta carrière de militaire avant même qu’elle ait commencée - Alors ça signera la fin de ta carrière de militaire avant même qu’elle ait commencé (commencé invariable car il n’a pas de COD)
Tu ne sais rien des insultes que j’ai dû supportées, - Tu ne sais rien des insultes que j’ai dû supporter
des provocations qui m’ont amenées chez le proviseur - des provocations qui m’ont amené chez le proviseur (Amenée, participe passé employé avec avoir, s’accorde avec son COD m’, placé devant)
mais était maintenant noir et parsemé de taches d’encres - mais était maintenant noir et parsemé de taches d’encre
Mêmes ses lunettes - Mêmes ses lunettes (c’est un adverbe ici donc pas d’accord)
Comme je me l’était promis - Comme je me l’étais promis
jusqu’à la grotte surplombant la Caverne, qu’il avait nommé la SurCaverne. - jusqu’à la grotte surplombant la Caverne, qu’il avait nommée la SurCaverne.
Lilisa
Posté le 17/11/2023
Hello Deslunes !
J'ai corrigé toutes ces coquilles - décidément je suis un modèle d'inattention en ce moment ! Contente que mon histoire te plaise toujours autant. Bonne lecture !
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