Chapitre 5

Nous sommes sur la route pour retourner chez Diaval.

-Dit moi gamin pourquoi cette fille te criait dessus tout à l’heure ?

-Ah Lise, ma sœur elle ne me criai pas dessus moi, c’est moi.

-Et pourquoi ?

-Parce que depuis ce jour elle me surprotège et elle essaye de faire en sorte de tout contrôler de ma vie.

-Je vois, je comprends mieux.

Nous arrivons devant la maison de Diaval, je prends mes affaires et rentre avec lui. Oui parce que si je rentre avant lui ça ne fait pas très poli. Je monte mes affaires pendant que Diaval fait le repas. Je passe de nouveau devant cette porte où je m’arrête. J’aimerais savoir ce qu’il y a dedans je suis trop curieux. Non, non Axel reprend toi, tu ne dois pas non, il ne faut pas !!!

-Je peux savoir ce que tu allais faire ?

C’est là que je remarque que j’ai saisi la poignée de la porte près à l’ouvrir.

-Heu r-rien.

-Ne me fais pas croire que tu t’es trompé de pièce. Ça fait à peine une heure que je t’ai dit où est ta chambre.

-Non mais c’est que…

Je lâche la poignée et il s’avance. Il me susurre à l’oreille.

-Si je te reprends à vouloir entrer dans cette pièce ou si tu continu à me mentir, je serai obligé de te punir.

Là, je dois être rouge très rouge même, il l’a prononcé tellement sensuellement que j’en ai des frissons. Puis ces paroles me font repenser à mon rêve. Il se retire et à un léger sourire en voyant ma réaction, puis il repart à la cuisine. Quant à moi, je vais dans ma chambre ranger mes affaires.

-Axel, c’est prêt, viens manger !

-J’arrive tout de suite Diaval !

Je le rejoins et je l’aide à mettre la table. Le repas se déroule dans le plus grand des calmes. Après le repas, je le vois se faire un thé et je remarque une chose.

-Heu Diaval…

-Oui, qu’y a-t-il gamin ?

-Alors d’un, je ne suis pas un gamin et de deux, tu bois du thé noir ??

Il marque une pause avant de répondre.

-Oui et alors ?

-Non parce que j’ai lu que le chanteur de The faceless en boit aussi.

-Ah et bien il a raison, c’est un des meilleurs qui soit.

-Je ne sais pas je n’en bois pas, mais si tu le dis.

On s’installe dans le canapé pour regarder ce qu’il y a à la télé.

-Au fait Diaval, je commence quand l’entraînement ?

-Demain huit heure tapante.

-Hein, t’es sérieux, si tôt alors qu’on est en week-end.

-Oui, qui ne fait rien n’a rien. Ça te pose un problème ?

-Non, c’est bon.

-Alors on devrait aller se coucher.

-Entendu.

Il éteint la télé puis m’accompagne jusqu’à ma chambre.

-Si tu as besoin, je suis juste en face.

-Ok. Bonne nuit Diaval.

-Bonne nuit gamin.

Il vient m’embrasser en signe de bonne nuit puis va dans sa chambre.

Je ferme la porte me change puis je vais sous mes draps. C’est tellement différent de la maison, c’est plus paisible et puis il y a Diaval. Je me sens tellement bien quand il est là, son odeur m’apaise aussi.

Après deux longues heures, je n’arrive pas à dormir en fait, j’ai peur de m’endormir. Pourquoi me diriez-vous ? Eh bien, parce que je fais beaucoup de cauchemars depuis que mes parents sont morts dans cet accident. Le seul rêve que j’ai fait, c’est avec Diaval, mais voilà mes parents me manquent énormément.

Maman, j’aimerais encore que tu me prennes dans tes bras me souris. Je pleure en repensant au jour où je l’ai appris. Je ne le fais voir à personne que je ne me sens pas bien. Même pas à Arman qui est mon meilleur ami. Depuis cet accident, je suis triste et sans couleur de la vie.

Des couleurs ? Le parc… Diaval. Cet homme depuis que je l’ai vue pour la première fois, il m’a apporté des couleurs et de la joie de vie. Mais je sens toujours cette tristesse que j’ai depuis leur mort. J’ai besoin de lui. Je me lève les larmes coulant toujours à flot. Je frappe à sa porte et deux minutes après il vient m’ouvrir.

-Axel, que t’arrive-t-il ? Pourquoi tu pleures ?

-J-J’ai… Besoin… De toi Diaval.

-Je suis là ne t’inquiète pas, je suis là Axel.

Il me prend dans ces bras.

-Ma maman… Tu me …. Manque tellement.

-Axel…

Il me soulève et vient me poser sur le lit. Il se détache de moi afin d’aller fermer la porte.

-Ne me laisse pas Diaval. Ne me laisse pas toi aussi s’il te plaît.

Il se retourne et revient vers moi, moi qui pleure encore, je ne veux pas qu’il parte, j’ai peur. Peur d’être tout seul.

-Je n’ai pas l’intention de te laisser gamin.

Il se met derrière moi de façon que je sois assis entre ses jambes. Il enroule ses bras autour de moi et pose sa tête sur mon épaule.

-Tu es trop important à mes yeux donc pour rien au monde, je te laisserai. Tu as peur de te retrouver seul car tu ne t’es pas remis de ce qui s’est passé ?

Je fais un oui de la tête.

-C’est normal, tu sais. Mais je suis là, je ne te laisserai pas dans la solitude et la tristesse. Je ne le fais pas voir, mais ça me fait mal de te voir ainsi, toi mon gamin que j’aime de tout mon cœur.

Mes larmes cessent de couler en réalisant la déclaration qu’il vient de me faire à se même instant.

-Dia-Diaval ?

-Oui, qui y a-t-il ?

-Je… moi aussi…je… t’aimes de tout mon cœur.

Je me retourne et il m’embrasse, c’est tellement doux, je suis si bien. Il me fait allonger dans son lit et mis les couvertures sur nous. Je le tiens dans mes bras par peur qu’il s’éloigne. Il me caresse les cheveux pour me calmer, ça me fait de bien et son odeur me calme aussi. C’est dans cette douce atmosphère que je trouve enfin le sommeil.

C’est en ayant passé une nuit sans cauchemars que je me réveille dans les bras de celui que j’aime. Il est beau quand il dort, on dirait un ange, je viens lui retirer quelques mèches qui cachent un peu son visage. Ce n’est qu’après que je peux enfin apercevoir ces magnifiques yeux bleus encore à moitié endormi.

-Bonjour mon cœur.

Hein bug total, il est malade ? Il vient de m’appeler mon cœur ? D’habitude, c'est gamin.

-Axel tout va bien ?

-Hein ah heu oui oui, c’est juste ce que tu as dit.

-Je t’suis juste dit bonjour.

-Non après.

-Mon.

-Tu le fait exprès.

-Oui mon gamin.

-En fait j’aimais bien l’autre surnom.

-Je te le dirai quand j’en aurai envie, ça m’amuse de te voir ainsi.

-Ce n’est pas juste enfin.

-Je te l’ai dit ça m’amuse.

-Caporal.

-Hein ?

-Ce sera ton surnom.

-Et pourquoi ce surnom ?

-Car tu vas par arrêter de me donner des ordres pour les entraînements, ai-je tort ?

-Non, tu as tout à fait raison et tu devras y obéir sous peine d’être puni.

-Tu as un problème avec les punitions ?

-Non pas vraiment pourquoi ?

-Je ne sais pas, je t’entends souvent le dire.

-Je te l’ai dit que deux fois si je me souviens bien.

-Ah oui, c’est vrai.

-Tss allé, car on a tes entraînements en chant aujourd’hui donc va te préparer.

-Oui Caporal !

Intérieurement je suis mort de rire sa colle super bien ce surnom lui va comme un gant et avec son tempérament aussi. Je me demande si dans une autre vie, il a été caporal se serai cool non ? Enfin breff je me lève vais chercher mes affaires et vais prendre une douche rapide pour aller rejoindre Diaval faisant le petit déjeuné. Ce petit déjeuné cette passe calmement. On débarrasse et je fais la vaisselle pendant que lui prépare pour mes entraînements. Quand je finis la vaisselle, je vais dans le salon où se trouve Diaval qui me tend un papier.

-C’est quoi ?

-Les paroles pour ton entraînement d’aujourd’hui.

-Ah merci.

-Bon, je vais t’expliquer comment je fonctionne.

-D’accord.

-C’est simple pour chaque chose que tu réussi, je t’offre une récompense.

-Tu me considères comme un animal ou quoi ? Puis quoi comme récompense ?

-Tu verras, et en contre parti si tu fais quelque chose qui ne va pas, tu auras une punition.

-Tu as vraiment un truc avec ça.

-Enfin aller commence.

Je lui obéis et commence à chanter les paroles sur une mélodie qu’il faisait passer sur son portable relié à une enceinte quand :

-Axel ça suffit !!!

-Hein qu'il y a-t-il ?

-Tu as vu comment tu te tiens comment veut, tu bien chanter cambrer ainsi.

-Ah j’ai donc fait un truc de mal ce qui veux dire.

-Tu as tout compris gamin, tu vas être puni.

Je le vois partir dans le couloir et revenir quelques minutes après avec une CRAVACHE ! Non, il n’est pas sérieux.

-Heu Diaval…

-Quoi je t’ai expliqué comment je fonctionne non ?

-Oui, mais.

-Écoute gamin pour retenir une leçon, il n’y a rien de mieux que les coups si tu ne veux pas en prendre tout doit être parfait que ce soit dans ta posture que dans ta voix.

-Oui Caporal.

-Bien.

Je n’avais pas changé de posture depuis qu’il me l’avait reproché, c’est donc avec ses coups de cravache qu’il frappait sur mes muscles de façon à ce que je sois dans une bonne posture. Ça fait mal, je ne le conseille à personne, je dois ne plus faire d’erreurs et je n’en n’aurai plus. Je reprends donc l’entraînement, mais je me trompe dans les paroles.

-Axel.

-Oui, j’ai encore fait une erreur.

-Donne-moi tes mains.

Je lui tends alors mes mains, c’est là qu’il me donne un nouveau coup de cravache. Je retiens un gémissement de douleur. Je n’abandonnerai pas, le chant est ce que j’aime le plus faire, je veux m’améliorer et être à la hauteur de mon idole même si je dois en passer par là. Je me battrais pour réussir, je ne vais pas abandonner mon rêve.

-On reprend Axel.

-Oui !

Après plusieurs essais et de nombreux coups de cravache dont j’évite de faire voir à Diaval que ça me faisait mal, je finis par réussir.

-Bien, tu as réussi Axel.

-Oui Caporal.

-Comment promis, tu as le droit à une récompense.

Diaval s’approche de moi et vient m’embrasser, je mets alors une main sur sa nuque afin de l’approfondir. Il vient également lécher mes lèvres demandant l’accès. Sa langue retrouve alors jumelle et parte dans une valse chaude et humide. Elles se chevauchent l’une et l’autre. Nous avons dû arrêter par manque d’oxygène seul un filet de bave nous relie encore.

Diaval a quelque rougeur sur les joues couleur neige, c’est bien la première fois que je le vois ainsi il est tellement beau et sexy. Je le sers dans mes bras et il me rend mon étreinte.

-Diaval.

-Oui gamin ?

-Je me sens si bien dans tes bras ne me laisse pas.

-Jamais gamin, jamais, sois en sûr.

-Merci.

Après quelques minutes, Diaval se détache de moi pour me dire :

-Tu as faim ?

-Heu oui…

Je regarde l’horloge, il est treize heures, ça fait plusieurs heures que l’on travail. Il va ranger ce dont on a eu besoin dont la cravache. C’est donc à deux que l’on prépare le repas, on s’installe et quand je veux prendre la fourchette une douleur me prend dans la main ce qui me fait la lâcher.

-Ça va Axel ?

-Oui, ça va aïe !

En voulant la ramasser la douleur me repris, je me tiens la main. Diaval vient donc à mes côtés et prend mes mains.

-Ça te fait mal si je fais ça ?

-Aie !

Il a juste posé un doigt sur chaque main rougis par les coups de cravache.

-Viens passer de l’eau dessus et je vais chercher un peu de crème.

-O-oui.

Je lui obéis et passe mes mains sous l’eau froide. Il vient me mettre ensuite de la crème. Je sens déjà que ça va mieux.

-Je suis désolé, je t’ai frappé un peu fort avec la cravache.

-Ne t’excuse pas au moins j’ai corrigé mes fautes et j’ai eu une belle récompense après.

-Tu ne t’es pas plains que ça faisait mal à l’entraînement. Puis même juste après, sûrement dû à une légère adrénaline. Pourquoi tu n’as rien dit ?

-Car je pense que tu as raison.

-Comment ça ?

-Pour retenir une leçon, il n’y a rien de mieux que les coups. Puis si je ne me suis pas plains, c’est parce que je sais que même si ça fait mal, j’arrive à me surpasser et à m’améliorer même si je dois passer par là. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu’avec toi, je peux m’améliorer et devenir à la hauteur du chanteur de The faceless. Je veux lui faire voir à quel point, je l’aime et que je veux être à son niveau même dans la douleur donc pour rien au monde, je n’abandonnerai juste pour des douleurs.

Diaval a l’air surpris de ma détermination, il me répond qu’après un petit moment de silence.

-Je vois, je suis sûr qu’il sera comme fier de voir un de ses fans se donner autant de mal pour arriver à son niveau.

-Et je n’abandonnerai pas avant d’y arriver et de lui faire voir ce que je vaux.

-Un jour peut-être qui sait, mais pour l’heure, tu vas réussir à manger ?

-Oui ça va mieux merci Diaval.

Nous retournons à table et mangeons dans le calme. L’après-midi Diaval ne m’a pas entraîné et m'a laisser faire mes devoirs dans ma chambre. Quand je ne comprends pas, je lui demande s’il peut m’aider. À ma plus grande surpris, il m’aide pour comprendre même les cours que je ne comprends pas surtout en langue.

Quand j’ai fini mes devoirs, on regarde un film à la télé moi blotti contre le torse de Diaval et il me caresse les cheveux. On mange puis chacun notre tour, on prend notre douche puis on regarde un peu la télé. Je ne me suis pas encore tout à fait habitué à vivre le week-end chez mon prof de musique même si c’est le prof dont je suis tombé amoureux. Mais ce genre de relation ne va pas telle ne pas nuire à sa carrière. Il est interdit pour un professeur de sortir avec un de ses élèves non ?

-Dit Diaval.

-Oui gamin ?

-Il n’est pas interdit par la loi qu’un professeur sorte avec un de ses élèves ?

-Si, pourquoi ?

-Tu n’as pas peur pour ta carrière de prof à cause de cette loi ?

-Tsss, c’est une foutue loi, mais non ne t’inquiète pas pour ma carrière tant que tu seras là ça ira.

Il m’embrasse alors amoureusement pour se détacher par manque d’air.

-Bien, allons-nous coucher, tu as cours demain.

-O-oui.

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