Chapitre X - Où Théa invente la technique de l'embrassade de loin (1/2)

Notes de l’auteur : [Version mise à jour le 26/04/2025.

Attention, gros remaniement du texte qui suit !
Nous avons décidé d'inscrire notre récit dans le genre du réalisme magique en forçant bien davantage le trait du gothique, par exemple en faisant de l'Hôpital un être vivant à part entière et en laissant planer le surnaturel sur la nature d'Hyriel.
D'où le reclassement du texte en fantasy (à défaut de catégorie réalisme magique).

Merci pour vos lectures et nous vous souhaitons, à vous qui arrivez, bon chemin du repentir ~]

La toux alarma des voisins de corvée. Hyriel leva un regard rougi vers eux : ils eurent le réflexe de s’écarter de lui, autant que le permettait le banc. Deux gardiens approchèrent. L’un lui redressa le menton avec sa trique. L’interné aurait volontiers joué l’insolent en reculant sa tête pour la relever lui-même, mais son crâne le lançait trop. Épuisé, il se laissa tâter le front. L’officier grimaça : 251 était brûlant.

— V’là ce qu’il en coûte de chercher noise, grommela-t-il.

Hyriel ne put que déglutir. En guise de maigre réconfort, il se souvint combien trouver Georn les quatre fers en l’air avait plu à l’un de ses propres collègues – cet officier rougeaud puant le vin, qui s’était trahi par un fugace rictus sous sa moustache hirsute.

— Bon. Debout. Par là-bas.

On pointa au malade un coin en retrait, en bout de banc, loin des autres besogneux. On traîna vers lui à ce nouveau poste la caisse des boulons et Hyriel reprit sa corvée tandis que les deux gaffes vidaient les lieux. En quelques mots échangés à voix basse, ils évoquèrent tout en poursuivant leur ronde le rapport à dresser ce soir à Monsieur le recteur. En cas d’aggravation, l’administration leur commanderait de se préparer à envoyer le béquilleux être traité – ou pire : s’éteindre – à l’Hôtel-Dieu. L’Hôpital général n’avait pas vocation de soins, voyons.

Le message circula vite parmi les surveillants : 251 était à isoler. Esseulé à l’atelier. Expédié au trou d’aisance le plus au fond. Sur un tabouret à l’écart au réfectoire. Ce fut là que Théa découvrit son ami, au coin. Il n’avait pas été gentil ? Il était toujours gentil pourtant avec elle ! Elle se promit d’aller consoler son chevalier. Pour l’heure, en présence des officiers, elle ne put que lui adresser un regard ému. Le cœur d’Hyriel se serra en la voyant mais il s’efforça de lui offrir en retour un sourire rassurant. Puis sa pensée alla vers Estienne, qu’il imaginait déjà s’inquiéter.

Et en effet, ce dernier se torturait les ongles à savoir son ami malade. Compte tenu du manque d’hygiène et de chaleur dans lequel tous ici évoluaient, le macabre cortège des fièvres quartes, pleurésies, fluxions de poitrine et autres affections chroniques venait, aussi régulier que les battements de faux dans un champ, faire sa moisson. Et que dire de leur épuisement, fort à semer son lot d’ulcères, de scorbuts et d’afflictions humorales ? Hyriel avait paru solide depuis son arrivée mais… si ça s’aggravait ? S’il finissait par… Estienne secoua la tête, caché par son mur. Des gargouillis de gorge trahissaient ses efforts pour étouffer son angoisse, entre deux aspirations de son brouet. Son sabot ne manquait pas, en outre, de heurter la pierre derrière lui lorsqu’il la sentait bruire de délectation. Elle ouvrait ses crevasses sur de petites billes avides ; autant de regards salivant au spectacle des ongles que le 93 se rongeait. Un avant-goût, pour l’Hôpital, du jour où il le mastiquerait. Et le 251 d’abord, malade comme il était ! La main rageuse d’Estienne tenait son tube – particulièrement bien récuré depuis l’arrivée d’Hyriel. Si quelqu’un habitait bien le Ciel, alors ces jours-ci le vétéran se promit qu’il allait le prier. Il jeta un regard hors de son mur, pour découvrir Hyriel frissonnant au-dessus de sa gamelle.

Une fontaine en guise de nez, deux fentes dégoulinantes à la place de ses yeux, l’ex-guérisseur était dans une piètre condition. Le supplice de ses côtes s’intensifia à force de tousser. Ah, s’il pouvait accéder aux plantes ! Ses talents le soigneraient et profiteraient à ses camarades.

Quand la ration s’acheva, Hyriel entendit approcher le pas trottinant de Théa, alors que plusieurs gaffes inspectaient l’autre bout du rang. Quatre correctionnaires s’y disputaient un pauvre reste de pain pas encore avalé par le plus âgé – et le plus lent – d’entre eux. Leurs voix griffues retentissaient, décuplées par les parois tout ouïe. Les doigts se préparaient à chaparder le petit coignon à son propriétaire paniqué. Sans prêter attention au groupe fauve, Théa, entièrement dévolue à consoler son chevalier, lui ouvrit grand les bras.

— Hyriel ! T’es. Pas. Tout. Seul !

Les paumes du 251 se cramponnaient douloureusement à ses cannes. Non, il ne voulait pas la repousser… Il cala ses béquilles sous ses aisselles et avança une main pour l’arrêter avec autant de douceur que possible. Elle arrondit ses prunelles effarées, stoppée net dans son élan. Sa bouche dessina un ovale aussi surpris que déçu. Il renifla et sa voix désolée murmura :

— Bonjour, Théa Beau-Sourire ! Tu vas bien ?

Au moins, le surnom flatteur regonfla les joues de la jeune camarade et creusa ses fossettes. Elle leva les bras au-dessus de sa tête pour s’étirer avec lenteur – les courbatures du travail matinal – et marmonna :

— Oh oui, oui ça va… Mais… Pourquoi tu me tiens loin ?

— Je suis désolé. C’est que je ne peux pas te prendre dans mes bras aujourd’hui, même si j’aimerais beaucoup. Je suis un peu malade et je ne voudrais pas te transmettre ça.

Il se mordit les lèvres, baissa le menton. De grosses larmes vinrent aux yeux de Théa.

— M… Malade ? Comme… les autres qui toussent et deviennent tout rouges aussi… et puis… et puis après, on les voit plus avec nous… Et ensuite on les voit plus du tout, et Maryse elle dit qu’ils sont… partis… et… Tu… tu… tu iras pas tout de suite au même endroit qu’eux, hein ?

Il n’avait pas besoin d’explications pour discerner les coulisses de ce qui terrifiait Théa. Impuissant, Hyriel secoua la tête et caressa son épaule avec l’espoir de la calmer. Il se fit sourd lui aussi aux braillements des détenus qui, au fond de la pièce, se battaient non plus pour le coignon de pain, mais contre les officiers venus les dompter. Au moins Hyriel pouvait-il profiter de son amie.

— Non, je ne vais pas partir, rassure-toi. Ce n’est qu’un rhume bénin, rien de grave.

Quand bien même restait un risque que son mal empirât dans cet endroit insalubre…

— Et où c’est qu’ils vont d’ailleurs, les malades ? dit-elle. Tu sais, toi ?

La mémoire de la petite femme était si frêle que toute la souffrance quotidienne s’y imprimait bien moins que chez les autres pensionnaires. L’implacable routine donnait à Théa un cadre étonnamment rassurant. Suivre les règles, échapper aux punitions. Parfois néanmoins, certains détails hors de l’habitude se gravaient davantage en elle : les longues toux d’un camarade, puis ces dates à partir desquelles on ne les voyait plus. Pierres blanches dans le calendrier répétitif.

— Je l’ignore, mais je suis sûr qu’on les y soigne et que maintenant, ils sont heureux.

Quoi qu’il y ait de l’autre côté, c’est sans doute plus heureux que l’Hôpital général, se jura Hyriel. Au bout du réfectoire, les gardes traînaient dehors les bagarreurs maîtrisés.

— Pour de vrai, de vrai ? Ils sont contents ? Oh ! Alors je veux bien essayer d’être contente, moi aussi. Mais… toi, même si là-bas c’est bien pour eux, c’est promis que tu restes ici ?

— Oui. Si on veut me faire partir, je resterai. Je ne vous quitterai pas, Estienne et toi.

Un sourire appuya son serment. Il jugea inutile de faire part à Théa – qui tortillait son pouce dans sa bouche, si flattée ! – de ses désirs d’évasion ; cette confidence raviverait son chagrin et ne serait, pour l’heure, d’aucune pertinence. Hyriel sentit la colère croître de nouveau en lui en songeant à ses pieux efforts ruinés. La bonne humeur de Théa ne fut pas de trop pour l’apaiser.

— Hy-riel y va rester, Hy-riel y va rester ! fredonnait-elle.

Peu à peu, sa chansonnette se tarit et céda la place à des gigotements par petits bonds, signes qu’une autre possibilité happait à présent la réflexion de l’enfermée :

— Ou alors ! Si vraiment tu devais partir… ou Estienne… ou vous deux ! Si vous deviez partir, oui, ben ça me plairait de vous suivre. Ici, il y a des gens qui m’aiment pas…

Menton baissé et lèvre inférieure pendante, elle repensait, sans comprendre, aux agents et aux pensionnaires qui la rejetaient ou se moquaient d’elle. Pourquoi ses jeux et ses sourires en agaçaient-ils autant entre ces murs ? Ils étaient sincères et Théa se serait damnée pour recevoir ces marques d’affection que, elle, offrait volontiers dans l’espoir de faire un peu plaisir.

Hyriel sentit ses yeux s’embuer au constat de son amie, aussi triste que lucide. S’il n’avait pas été malade, il l’aurait serrée contre lui. Il dut se contenter de son sourire le plus doux.

— On ne t’oublierait pas, ça va de soi.

À peine ces mots murmurés, il redouta d’avoir promis trop vite. Comment associer Théa à la fuite dont il rêvait ? Décamper seul relevait déjà de l’exploit ; à plusieurs… cela complexifiait d’autant le moindre plan. Pourtant, l’hypothèse d’abandonner la camarade arrachait son cœur.

Celle-ci, front plissé et bras croisés, revint sans crier gare vers un sujet plus immédiat :

— Mais… sans tes pouvoirs de gentil sorcier, sûr que tu peux guérir ?

— Oh oui, rassure-toi, je pense y arriver sans eux. Il faudra juste un peu de temps.

Théa se dandina devant Hyriel, songeuse, et eut soudain la bonne idée. Elle plaqua ses paumes grandes ouvertes à ses tempes avant d’expliquer en agitant un doigt professoral :

— Alors puisque c’est comme ça, en attendant que tu ailles mieux, on va se faire une embrassade de loin. Bouge pas ! Regarde. Je te montre !

Elle recula, resserra ses bras croisés contre elle avant de remonter ses mains fermées devant sa bouche. Elle y souffla fort et se redéploya d’un coup telle une étoile – mais pas assez grande à son goût pour envoyer une véritable embrassade de loin qui ne se perdît pas en route.

— Voilà ! T’es d’accord ? Parce que celle-là c’était pas encore la vraie. Elle compte pas.

— C’est merveilleux ! Bien sûr que je suis d’accord !

Hyriel sourit, laissant l’insouciance le gagner. Théa se referma jusqu’à se faire coquille. Ses poings créèrent un nid devant sa bouche. Elle souffla encore plus fort. Ses bras s’écartèrent au maximum, tout son corps partant en avant dans un bond – un envol vers Hyriel. Elle sut heureusement reprendre son équilibre, sous les yeux radieux de l’herboriste. Il allait la remercier quand vint les interrompre le pas teigneux de Vronssac, maintenant qu’il avait maté les bagarreurs.

— Pressez-vous de retourner à la corvée, tous les deux !

Théa cessa aussitôt son jeu et adressa un regard d’arrachement à son ami. Elle se hâta de rejoindre le rang de femmes déjà dans le couloir, assez vite pour échapper à la trique de l’agent prêt à lui labourer les jambes. À défaut de cette victime, il resta là, menaçant, à superviser le départ du 251. La pointe de sa matraque le poussa dans le dos à son passage pour lui donner de l’élan. Hyriel résista d’un serrage de dents et prit soin de continuer à son rythme. Il venait de jurer en silence face à la tentative de sévices sur Théa, et n’avait pas oublié ce que Vronssac s’était plu à infliger à leur grand chat ; aussi le sorcier se sentait-il bien l’envie de lui tousser dessus, tiens… L’arme lui frappa le flanc et ce fut un grognement qu’il expulsa. Il béquilla vers l’atelier.

Sur le chemin, Hyriel repéra les yeux verts d’Estienne dans l’embrasure d’une porte. Il lui adressa en retour un sourire, presque aussitôt gâché par un bâillement. L’après-midi commençait à peine et déjà sévissait l’épuisement. S’il fallait reconnaître un bon point à sa maladie, ce serait que la fatigue l’emporterait sans traîner le soir venu et l’empêcherait de ruminer. D’ici là, enfin à l’atelier, il entreprit d’éplucher ses cordes dans son coin… lorsqu’un gardien l’approcha.

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XavBlier
Posté le 03/12/2024
Bonjour,
Un petit moment de pur bonheur au milieu de l'affreux quotidien d'Hyriel ! Les apparitions de Théa sont de véritables bouffées d'air. Elle est mignonne, drôle, créative, énergique, c'est une amie précieuse et je trouve super que son handicap ne soit jamais caricaturé.
Sinon, la réputation d'Hyriel dans l'hôpital a pris -50 XD Tout le monde se méfie de lui après son coup de sang du dernier chapitre. Bon. J'espère que ça va lui servir de leçon quand même.
Aller, je go directement lire la suite pour lever l'affreux suspens de cette fin de section XD
JeannieC.
Posté le 09/12/2024
Bonjour XavBlier,
Merci pour ton commentaire ! Ça nous fait toujours grand plaisir de te recroiser ici.
Ahahah, la réputation d'Hyriel descendue de -50 c'est si bien dit xD Et ravies de ton retour à propos de Théa, oui on avait à coeur de ne pas tomber dans une image niaise de la trisomie.
Louison-
Posté le 04/06/2023
AAAAH je profite du bingo pour revenir et AAAAAH je fonds voilà (et aaaah je reviens fangirler hahaha). Non mais je pensais pas qu'on pouvait toujours plus fondre en lisant un chapitre, déjà que les câlins 1) j'adore et 2) dans les histoires je les plussoie x12312, là avec un câlin à distance de la part d'une Théa plus adorable que jamais, je meurs voilà. Et comme d'habitude, vous arrivez à lier ce tas d'amour à une réalité dure et austère, à savoir ici celle des malades qui ne reviennent pas... Un coup de maître, comme d'habitude <3
JeannieC.
Posté le 05/06/2023
Hellooooow !
Ah nous étions sûres que tu apprécierais cette section et la séance des "câlins de loin" xD On est bien d'accord, c'est important de laisser la place à ce genre de petits gestes dans les fictions. Et là en l'occurrence, un peu de répit pour Hyriel malade avant de suivre un gardien vers d'autres mésaventures.
Merci beaucoup pour ta lecture <3
À tout bientôt !
ZeGoldKat
Posté le 08/11/2022
Quel titre xD On dirait les titres façon Rabelais, qui sont loufoques à balle et rendent encore plus curieux de voir ce qui se cache de plus sérieux derrière ce petit détail amusant.
Et voilà une scène qui fait rire et pleurer à la fois. Le câlin de loin ohlala, Théa est un amour. Son inventivité est un vrai rayon de soleil au milieu du pénible quotidien. Vous n'avez même pas besoin d'expliciter certaines choses graves : on les comprend très bien en sous-texte derrière les interventions de Théa. Genre la les camarades très malades qui ne reviennent jamais, le cruel manque de soins...
Pauvre Hyriel ! Le voilà malade. C'était à prévoir avec son nettoyage dans le froid. J'ai peur qu'il y reste. Ok c'est le héros, mais comme vous êtes en point de vue externe, on peut légitimement envisager continue sans lui... aaaaaah nooon xD
JeannieC.
Posté le 10/11/2022
Ahah, merci beaucoup pour les titres ! =D
Nous nous sommes dit que ce serait plus attrayant que seulement "Chapitre 1, 2 etc". Et on doit bien avouer que nous nous sommes amusées à les trouver. Vrai qu'il y a une touche Rabelais. Et parodie des romans à l'ancienne avec les titres en "De... / Où..."
Nous sommes touchées que tu aies apprécié cette petite scène entre sourire et larmes. L'occasion effectivement de glisser quelques points de contexte sans faire trop forcé - contentes que ça fonctionne :D
Hortense
Posté le 25/05/2022
Bonjour Jeannie.C,
Hyriel est malade, on l’avait senti venir et il est même étonnant qu’il ait résisté jusque là avec tous les mauvais traitements qu’il subit. Théa est un baume qui arrive au bon moment. Toutes les informations sur la condition des prisonniers malades est intéressante, et surtout terrifiante.
Hyriel est guérisseur mais il n’a pour l’instant pas l’opportunité d’exercer ses talents et encore moins la possibilité de se soigner. N’y aurait-il pas dans cet univers de désolation quelqu’un qui s’intéresserait à sa science ? Un être moins pervers et malsain que les autres et qui se préoccuperait de la situation de ses malheureux ?
Je crois que j’ai besoin, à ce stade, d’un petit rayon de soleil !
A très bientôt
JeannieC.
Posté le 26/05/2022
Ah ça... l'un des creux de la pente du roman en effet x) Et un endroit où tout est d'un cynisme comme les faux dévots à la Tartuffe savent en faire. Mais comme tu l'as senti, il y a quelqu'un d'autre en la personne du chirurgien sur qui Hyriel va pouvoir miser =)
Edouard PArle
Posté le 23/05/2022
Coucou !
En plus du nouveau gardien, la maladie ! Un élément très dangereux dans une prison, on le comprend vite. C'est d'autant plus cruel qu'avec ses plantes Hyriel serait capable de se soigner...
Je me demande si ça n'aurait pas été intéressant de faire mention de symptômes plus tôt dans l'histoire, pour faire monter la tension et ajouter davantage de suspense. Après peut-être l'avez vous fait, mais je ne m'en souviens plus.
Le passage avec le câlin de la Théa est sympathique. Le perso tire tout son intérêt de ce genre de situations avec des réactions naïves face à des évènements inquiétants.
Je suis curieux de voir comment Hyriel va réagir, j'imagine qu'il ne va pas se contenter de subir la situation...
Un plaisir,
A bientôt !
JeannieC.
Posté le 24/05/2022
Hey hey !
Pas de soucis ça arrive, mais oui au dernier chapitre on a glissé qu'Hyriel a froid et qu'il commence à sentir venir les symptômes. ~ Et oui, comme tu dis ça craint d'autant plus qu'en tant que sorcier, il n'a pas accès à ses médications x)
Merci beaucoup pour ton passage en tout cas ! Et voui, Théa met un peau de baume dans ce monde de brutes. ^^ Bon, elle permet aussi de faire passer au lecteur les infos nécessaires sur le sort des malades et diverses autres choses, mais chuuuut :-p
Quant à Hyriel, tu le connais bien, il ne va pas en rester là xD
A bientôt ! :)
Edouard PArle
Posté le 24/05/2022
"mais oui au dernier chapitre on a glissé qu'Hyriel a froid et qu'il commence à sentir venir les symptômes." Peut-être encore plus tôt ?
Après, c'est à vous de voir si ça colle ou pas^^
JeannieC.
Posté le 24/05/2022
Aaaah d'accord je comprends ! Yep, on garde l'idée sous le coude, thanks :D
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