Chapitre XIII - Où Hyriel se frotte au monde des affaires (3/3)

Hyriel, qui avait souri aux échos de marche et de voix contrariées, savoura à présent l’approche du visiteur dont le bruit des talonnettes trahissait l’élégant orgueil. Il n’omettrait pas de rendre grâce à Estienne de cette opportunité mais, pour l’heure, occupé à décrasser un pardessus particulièrement pelucheux, il osa lui aussi un regard à l’extérieur. Ses prunelles croisèrent celles du fabricateur. Il lui sourit innocemment et fit même un salut de la main avant de se reconcentrer sur le manteau. Il le termina et en prit un autre, susurrant au passage un malicieux :

— Bonjour. Vous êtes là parce que vous avez besoin d’un sorcier ?

Ses mots, autant que ses yeux tout bleus, arrêtèrent Peillet dans son idée de continuer sa flânerie. Une forêt de ridules inquiètes plissa son regard. Un fou. Il devait avoir affaire à un fou, songea-t-il, avisé de la présence d’aliénés dans ces dépotoirs de la société. Sa main gantée balaya l’air avec mépris, quand soudain un sourire insolent de l’infirme l’échauffa assez pour qu’il entrât dans la pièce et avançât vers ce misérable, la menace au visage.

— De quel droit, pourceau, m’apostrophes-tu ainsi ?

Calme, Hyriel poursuivit son travail sous l’œil sombre que l’hôte accorda à ses haillons, à ses paumes rouges. Plein de sa secrète jubilation, l’estropié haussa les épaules.

— N’a-t-on plus le droit de parler aux potentiels clients ? C’est que je vous vois seul et comme je suis probablement aussi l’unique interné dans les environs, j’en déduis que vous venez chercher le sorcier que je suis.

Peillet se signa, allumant chez Hyriel une incendiaire satisfaction. Les doigts au travail, 251 ne perdit rien de son immense sourire nonchalant. Son regard fixe se voulut pénétrant, même s’il doutait qu’il y eût beaucoup à pénétrer en cette caboche-là. Un sifflement moqueur lui répondit.

— Je m’étonnerais que tu aies le droit d’engager la moindre conversa…

Hyriel laissa tinter un étrange rire dont l’éclat suspendit la phrase du maître d’œuvre : le droit, il le prenait ! Son apparent déséquilibre mental lui valut une autre œillade dédaigneuse.

— Mais maintenant que vous êtes ici, puis-je faire quelque chose pour vous ? Nettoyer votre manteau ? Vous donner la recette d’un philtre ou le déroulé d’un rituel ? Je vous écoute !

— Jésus, Marie, Joseph, qu’oses-tu conter là !

Le dégoût fissura le masque cireux de Peillet. L’éclopé était-il envoûteur ou simplement un illuminé ? Ces réflexions, Hyriel les vit avec jouissance traverser la face de l’homme. Sorcier dit vrai ? Sorcier dit faux ? Comment savoir ?

— Cet établissement doit avoir du travail avec toi, pour te dresser et te ramener dans le droit chemin. Tu ferais d’ailleurs bien de prendre garde, ou…

Hyriel répliqua d’une doucereuse hilarité. Son adversaire en fut soufflé : quel genre de phénomène, imperméable à la menace, avait-il face à lui ? Et lui, pourquoi ne fuyait-il pas ? Parce que, sans se l’avouer, il succombait au charme du voyeurisme – celui qui tenait le spectateur, si sûr de sa propre normalité, aimanté devant les manifestations du pathologique. Miroir flatteur.

— Détrompez-vous, mon cher Monsieur, je compte parmi les plus angéliques de cette institution ! Le droit chemin est mon sentier et les administrateurs sont mes bergers !

Cette dernière phrase, Hyriel l’avait chantonnée d’un air de psaume. Il s’était appliqué à pousser sa voix dans les aigus sur sa rime improvisée. Il jubila des petits yeux écarquillés de Peillet, sans ralentir le rythme de sa corvée. Et satisfait de chatouiller sa curiosité malsaine sans ployer.

— Et je suis tout dévoué à leur rendre leurs bons services en mettant mes compétences d’herboriste à leur disposition, ajouta-t-il sans laisser au Sieur le temps de rouvrir la bouche.

Hyriel fit traîner ses dires avec un regard lourd de sous-entendus. Combien il s’amusait de sentir ce brave visiteur sur le point de fléchir ! Ne manquait plus qu’une petite pichenette.

— Je n’en crois pas un mot ! s’insurgea Peillet, enfin sorti de son effarement. Devrais-je avaler que tes supérieurs t’autorisent à utiliser ici tes maléfices ?

Une part de lui disait que fuir serait plus sage que d’entrer dans le jeu ; l’autre, voyeuse et émoustillée, l’emporta toutefois. Son doigt menaça 251 – numéro qu’il retint à sa guenille. Ce fut aux yeux d’Hyriel la friandise ultime ! Il le pinça sans avoir frotté sa paume sur sa souquenille pour en ôter un minimum de saleté – léger oubli – et le secoua comme lors d’une poignée de main. Les globes courroucés du maître d’œuvre manquèrent de quitter leurs orbites. Il se retira, frémissant de dégoût, loin de la vile patte de ce dérangé. Hyriel se fendit d’un rictus.

Son plaisir fut cependant de courte durée : Peillet lui asséna un puissant aller-retour de gifles. Ça faisait longtemps, tiens, songea le rebouteux, étonné même qu’elles ne fussent pas venues plus tôt. Elles ne le refroidirent en aucune façon car, les joues en feu, il souffla de rire en voyant Monsieur frotter avec rage sa main sur son pourpoint. Lui-même se massa les pommettes avant de poursuivre son labeur – des bras seulement, ses yeux revenant provoquer en duel ceux de l’hôte.

— Où en étions-nous ? reprit Hyriel, le timbre pépiant comme si de rien n’était. Ah oui ! Pourquoi vous mentirais-je ? Ce n’est pas comme si j’essayais de vous amadouer pour que vous me fassiez sortir. Et pourquoi se priveraient-ils de mes talents ? Je soigne et fais tant d’autres choses !

Il eut soudain une idée et, après avoir regardé à droite, à gauche, il se pencha en avant avec un air de conspirateur qui ne manqua pas de crisper plus encore le visiteur sans voix.

— On conte même que des officiers, et ces Messieurs de la direction, sont aussi un peu sorciers. De pieux camarades en auraient vu murmurer des choses étranges pour Diable sait quoi ! Oh, sûr, ils ne s’en vantent pas, faudrait pas faire fuir ceux qui donnent de l’argent, mais bon, nous sommes assez amis vous et moi maintenant pour que je vous le dise. Par honnêteté, comprenez…

Hyriel s’efforça de ne pas rire à se figurer Georn, Vronssac et Berlinier dansant autour d’un feu ! Le toussotement glaireux de Peillet, puis ses regards d’animal paniqué le ramenèrent à sa prestation. Sans avoir besoin d’être sorcier, l’infirme devina les doutes qui agitaient le pauvre esprit de sa proie : affabulateur aliéné ou véritable vendu au Malin ? Ces prunelles pleines de peur, Hyriel les avait assez croisées au fil de sa vie. Il réfléchit aux ultimes aiguillons qui pousseraient l’individu à déguerpir, quand celui-ci émergea de sa sidération et fit un pas en arrière. Ses mâchoires se durcirent. Pris de colère – et d’un brin de honte qui ne disait pas son nom – sa poigne saisit l’éclopé par le col. Il serra. Serra puis le souleva. Hyriel retint son souffle mais garda le menton haut.

— Suffit ! Qu’espères-tu donc gagner à me débiter toutes ces vilenies ?

— La paix du cœur en ayant aidé un honnête sujet de notre bon roi à se renseigner, articula le sorcier avec le plus angélique sourire qu’il put offrir dans son inconfortable position.

Peillet lâcha son prisonnier, qui retomba sur la dure planche du banc. Hyriel se mordit la lèvre pour résister à la vague de douleur qui le traversait, avant de planter encore ses yeux dans ceux de la proie. Il y lut cette fois-ci du regret : celui d’être entré. D’avoir cédé à l’appel du frisson. L’homme asséna au 251 une autre claque dont la force lui projeta la tête en arrière. Hyriel retint un gémissement dans une grimace. Sa nuque, son cou, ses joues le brûlaient. Il devait tenir.

Les pupilles de l’hôte, vissées à la porte, livraient ses pensées au déchiffrement : et si on les avait entendus ? Sa réputation ne pouvait être associée à d’aussi viles pratiques ! Si ce maudit estropié disait vrai, passer un instant de plus en ce lieu et y investir seraient sacrilège. S’il mentait, le problème n’en était pas moins grand : pour laisser tel délabrement mental flamber chez des internés, cet Hôpital manquait de droiture et de méthode. Il échouait à sauver les âmes. Non, dans un cas comme dans l’autre, Messire Peillet se refusait à frayer avec pareille dégénérescence ! Ne lui restait qu’à s’en aller. Ce qu’il fit, tournant les talons après un crachat au sol devant le 251. Hyriel releva la tête et fit un enfantin salut de la main. Il avait gagné.

— Au revoir, Monseigneur ! Ravi de vous avoir rencontré !

Et encore plus de vous voir partir. Il le suivit de l’œil, puis reprit diligemment sa tâche. Peillet passa le seuil et disparut à travers le couloir, soucieux de croiser le moins de monde possible. Aussi fut-il avare d’explications face au jeune garde qui, à la porte, le surprit à filer vers sa voiture. Il y remonta. Claquement d’un fouet. Petit trot de chevaux, et ce fut tout.

oOo

De plus en plus forte, la voix du recteur résonna jusqu’à l’aile E. Ses pas allaient et venaient sans but. Ses yeux tournoyant comme des mouches fouillaient les diverses salles. Les officiers dans son sillage sentaient s’émietter ses espoirs de retrouver leur visiteur. Mains dans le dos et lèvres serrées, ils redoutaient déjà la froide colère qui suivrait ces derniers appels et avaient de quoi craindre pour leurs gages.

Estienne avait dû épouser le rythme de marche soutenu du supérieur, au gré de son trajet décousu. Le vétéran avait toujours les bras chargés des fichues caisses enfin retrouvées dans l’espoir de les présenter, si Peillet ne s’était pas volatilisé ! Essoufflé, il prit tout de même sur lui de simuler la plus grande des incompréhensions quant à l’envolée de leur invité. Il donna une pulsion à ses bras engourdis lorsqu’un agent lui commanda d’aller ranger ces cageots à présent inutiles.

Entre deux manteaux brossés, Hyriel quant à lui pensa à Estienne chargé de ses cageots, puis à la réussite de leur plan : avec Peillet s’évaporaient des corvées supplémentaires. Peut-être auraient-ils même le droit d’espérer, à travers Toulouse, un vent mauvais pour les gens du type de Berlinier ! En rêvant à cette éventualité, son cœur battait un rythme fou. Il fit danser ses cheveux en arrière, plein de frénésie ; il secoua ses mains aux doigts ouverts en éventail, emporté par l’euphorie de sa farce menée à bien. Par son besoin de désordre assouvi. Il riait, riait ! Riait au fond de lui, parcouru de picotements et de chaleur. Raison en vacance.

 

Le temps reprit son cours ordinaire, du moins en apparence, car sur l’esprit bateau-ivre d’Hyriel ce samedi 21 février 1665 soufflait une bourrasque : visite scrupuleusement préparée… et scrupuleusement gâchée ! Jour à marquer d’une pierre blanche ! Durant la fin d’après-midi et le début de soirée, des gardes livrèrent son travail à de régulières inspections mais ne trouvèrent dans son attitude que l’assurance d’une docile efficacité. Hyriel n’était plus en son corps. Ses membres mécaniques et diligents trimaient, comme si de rien n’était, sans la moindre attention aux officiers : le repentant modèle qu’il était ne devait pas se détourner du labeur. Ses idées en revanche bourdonnaient de fièvre. Hyriel dut concentrer ses forces pour n’avoir pas l’air trop gai en ce lieu où la félicité n’avait nulle place. Au réfectoire, il lutta à s’interdire de sourire : il n’avait vraiment nulle raison d’être heureux, logé à la même enseigne que ses camarades rompus de fatigue. L’habituelle ration fut servie sur fond de concert de couverts. Tous se rassasièrent alors que résonnait la prière, fidèle à ses consœurs des autres jours, dispensée par la voix ensommeillée d’un enfermé :

— Ô Seigneur Tout Puissant, Père charitable, jetez sur les pécheurs repentants un regard plein de miséricorde. Prenez pitié de nous, qui vous supplions avec des soupirs de dévotion.

Il y en a réellement qui le font en souhaitant que ça fonctionne ?

— La conscience de mes innombrables péchés m’accable…

Non.

— …mais mon espoir renaît en me rappelant l’étendue de votre tendresse.

Ça ne vaut pas le plaisir d’un pourri chassé et d’un service rendu à la communauté.

— Je tressaille déjà de joie dans la célébration de notre rédemption prochaine.

Oui, Alléluia ! Des petits anges ! Des trompettes ! Résonnez, chants d’allégresse ! Et longue vie à… Mmh, où ils vont chercher tout ça ?

— Père aimant, Christ purificateur, Esprit de sainteté, gloire à vous ! Donnez-moi votre pardon et la paix de l’âme. Dieu, qui avez sacrifié votre propre fils…

Après avoir éprouvé Abraham en le poussant à immoler le sien, il n’était plus à ça près.

— … est-il plus grande preuve de l’amour que Vous avez pour nous ?

Si grande que je ne vois pas en quoi c’est une preuve.

— Pardonnez-nous, Ô notre Dieu, ainsi soit-il.

Pourquoi aucune prière ne se termine par « et amen à boire » ?

Sur ces folâtres pensées, le repas s’acheva. Frappe d’un gardien contre le sol : ordre de rassembler les écuelles. De se lever en silence. Hyriel suivit le rythme de la morose queue leu leu vers le dortoir mais tourna la tête en repérant Théa, que Lina et la vieille Perrine tentaient d’amuser tout en avançant. L’attention du guérisseur s’accrocha au sourire usé de la consœur grisonnante.

Quand hommes et femmes prirent des directions opposées, Hyriel rejoignit son lit, tout occupé à se remémorer ses exploits de la journée. L’après-midi du lendemain arriva enfin, pour lui permettre de les relater à Estienne qu’il alla retrouver dans le havre des meilleurs amis du monde.

Le vétéran sentait ses bras le cuire sans relâche depuis la veille ; ces satanées caisses n’avaient pas fini de le mettre sur le gril. Mais qu’importait. Ne comptait plus, ici, que ce qu’ils s’offriraient de bonheur. Il s’autorisa une petite tape à l’épaule d’Hyriel avant de tracer :

RACONTE

Hyriel se frotta les paumes comme devant un appétissant gâteau puis entama son récit. Il se surprit à bafouiller, tant certaines de ses folies le stupéfiaient lui-même avec le recul. Les gifles furent passées sous silence. Hyriel sourit plutôt au spectacle des yeux d’Estienne, arrondis dans un Bon Dieu de Bon Dieu ! Si l’extravagance de son camarade avait le don de lui plaire, il ne pouvait nier s’en effrayer trop souvent. En l’occurrence, Berlinier chercherait-il à découvrir la vérité au risque de s’humilier en allant demander pardon à Peillet ? Ou Hyriel n’avait-il rien à craindre ?

OÙ TU VAS PÊCHER TOUT ÇA ?

— J’ai juste suivi mes idées, empruntant la route la plus folle à chaque choix qui s’offrait à moi ! En tout cas, je suis sûr que cette visite marquera notre généreux hôte fabricateur.

Afin que se tût son inquiétude, Estienne préféra espérer en la circulation de rumeurs quant à la moralité douteuse des recteurs et Hôpitaux. Il refoula un frisson qui n’était pas dû au froid claquant sa peau dans ce couloir. C’était son cauchemar qui se rappelait à lui. Il secoua la tête, comme laissant tomber un rideau sur le danger, et contempla plutôt Hyriel. Ses yeux ardents. Son sourire de bienheureux qui lui flottait aux lèvres, fruit de sa performance de la veille.

Les deux hommes s’assoupirent et le temps coula sur eux, jusqu’à ce qu’une petite ombre familière s’étirât le long du mur et les rejoignît. Ils reconnurent aussitôt leur jeune complice, dont la présence ne les effrayait plus. Après tout, Théa connaissait à présent l’insignifiant couloir qui répondait au nom de havre des meilleurs amis du monde et avait promis de garder le silence. Elle prenait soin de venir les y retrouver seulement quand elle était bien sûre que les autres femmes ne la cherchassent pas, ces dernières étant occupées à l’îlot d’une sieste au milieu de leur océan de fatigue. Ou à quelque conversation entre elles – une de ces discussions pour lesquelles elles ne voulaient pas de l’encombrante consœur, trop remuante et curieuse. Puisque c’est comme ça, moi aussi, j’aurai maintenant mes mystères ! se galvanisait Théa, d’autant plus motivée à rallier le chevalier-soigneur et le grand chat dans leur coin. Et d’en conserver le secret !

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
blairelle
Posté le 20/03/2024
Houlà, c'était bien risqué cette affaire... Et Hyriel a vraiment réussi à rester anonyme ? (En vrai j'espère)
J'aime bien le découpage du chapitre en trois, ça maintient ce satané suspense de se demander ce qui est encore passé par la tête de notre chevalier-soigneur préféré.

"— Suffit ! Qu’espères-tu donc gagner à me débiter toutes ces vilenies ?"
Cette réplique est écrite deux fois
JeannieC.
Posté le 27/03/2024
Salut ! :D

Oops, le doublon ! (c'était pour être sûres qu'Hyriel entende bien que ça "Suffit !" :p - blague à part, c'est corrigé !)

Merci pour ta lecture - et ton empathie pour les deux loulous et leur plan assurément risqué :)
Louison-
Posté le 29/11/2023
Coucou ! Ca fait trèèèèès longtemps, mais me revoilou <3

Un chapitre supra satisfaisant à lire haha, le dialogue entre Hyriel et Peillet est plein de sarcasme et j'arrivais super bien à m'imaginer la mine malicieuse d'Hyriel. Une part de moi craint les retombées et en même temps, ce petit instant de rébellion offre aussi un espace de liberté pour Hyriel, et ça fait plaisir à lire. Ca montre que malgré toute l'aliénation de l'endroit, il garde de sa superbe et ne s'enferme pas dans un numéro sans personnalité. Et puis, il est clairement en position de force à ce moment, ça crée un renversement de posture qui nous fait d'autant plus entrer en empathie avec le personnage, puisqu'il ne se morfond pas sur son sort H24 et rien ne tombe dans le pathos.

La suite aussi était drôle, avec la scène de prière (sans surprise héhé), et ce court moment entre Estienne et Hyriel est aussi super doux, comme une petite fête après l'exécution de leur plan. On sent toutefois la peur d'Estienne en arrière-fond, une peur justifiée, parce que je me doute bien que les répercussions seront assez terribles :'(( Une peur qui peut potentiellement apporter aussi des dissensions au sein de leur couple.

Hâte de lire la suite ! Bisou <3
JeannieC.
Posté le 07/12/2023
Heyyy !
Merci beaucoup pour ta lecture <3 Oh lala moi aussi ça fait une paye que je n'ai rien commenté sur PA, période assez intense !
Ahah, ravies que tu te soies bien amusée à suivre les fantaisies d'Hyriel dans ce grand moment de confrontation xD Clairement, comme tu l'as bien senti ça va lui attirer des ennuis (y compris de la part d'Estienne) mais là sur le moment, il s'éclate et il est clairement sur son terrain de jeu :D

À de suite !
ZeGoldKat
Posté le 07/03/2023
Salut,
ça fait longtemps mais me revoilà !
Je savoure toujours autant les commentaires très pieux d'Hyriel sur les prières haha. On sent qu'il apprécie sa petite victoire du jour et Estienne tout autant. Y a de quoi. Même si je suis sûr et certain que la sanction ne va pas tarder à tomber... Pourtant, on les comprend les pauvres ! Ils ne veulent pas rester sans rien tenter, au péril de leur peau.
Je me demande en quoi cet événement avec le patron va servir dans l'intrigue générale, ce qu'il va amener dans les plans d'Hyriel ou bien de nouveauté pour l'hôpital.
Toujours aussi mignon aussi, les quelques interactions avec Théa (même si j'ai peur qu'un jour elle desserve nos héros malgré elle ;) )
J'enchaîne !
JeannieC.
Posté le 10/03/2023
Coucou ! =D
Contentes de te retrouver par ici.
Tu as vu tout à fait juste, les répercussions vont retomber bientôt... mais en même temps cet "exploit" aura sa place dans le déclanchement du développement final de l'intrigue.
Et toujours un plaisir pour Hyriel de te faire sourire avec ses exégèses de qualité supérieure !
ClementNobrad
Posté le 03/03/2023
Bonsoir,

"Pourquoi aucune prière ne se termine par « et amen à boire » ?" Non... vous n'avez pas osé...

J'ai l'impression que Hyriel a pris sa petite routine dans ce monde horrible et que bonant malant, il s'habitue - si tant est soit peu qu'on le puisse - à son quotidien. Les petits coups foireux, entre le savon et cette apparition du sorcier - se multiplient. Petits larcins du quotidien, avant de manigancer quelque chose de plus grand?

On prend plaisir à suivre le duo dans leurs aventures, dans leur rébellion. L'écriture est toujours aussi belle et bien pesée.

Je ne suis pas original dans mes commentaires, mais promis, si je trouve quelque chose à redire, je le ferai !

A bientôt !
JeannieC.
Posté le 04/03/2023
Re !
Haha, l'humour d'Hyriel sur les prières :-P Il est au bout de sa vie et très fatigué pour sortir ce genre de vannes xD Et oui, y a de ça, il se cherche des petites fourberies pour tenir.
Yes, n'hésite pas si des éléments te font hausser un sourcil par la suite !
Hortense
Posté le 05/02/2023
Une histoire qui suit son cours et où chaque évènement provoqué prend une résonance particulière tant tout ce qui peut distraire de la froideur et de la souffrance est nécessaire. L'acharnement du couple à ne pas se résigner est une belle leçon de vie.

Quelques remarques et suggestions :
- Les officiers sentaient s’effriter ses espoirs : L'officier sentait
- autant qu’à l’immense délectation qu’avaient été les jérémiades du recteur entendues depuis le couloir : autant que de l'immense délectation des jérémiades du recteur.... (suggestion)
- fidèle à ses consœurs : ses semblables ?
- aussitôt sur sa camarade eut terminé de frotter de sommeil sa frimousse contre torse : ce n'est pas très clair.
- l’événement si lointain lui était impossible : le "lui" n'est pas indispensable.
- Estienne sentait ses bras le cuir sans relâche depuis la veille : ce n'est pas très clair.
A très bientôt
JeannieC.
Posté le 11/02/2023
Re !

Oh, quelques coquilles et maladresses je vois. On va se dépêcher de corriger tout ça !
Et pour le fond, même si le retour de bâton arrive, comme tu le dis très bien c'est ça, ils en sont "réduits" à faire de chaque petit événement un moment très intense. Puis mine de rien, chacune de ces petites actions est un rouage posé pour ce que sera le dénouement héhé.

Encore merci ! <3
À bientôt !
Vous lisez