Une journée toute neuve commença, sans travail supplémentaire fourni par les manufactures Peillet. Une bonne journée, donc. Hyriel égaya d’une telle pensée ce début de lundi ordinaire comme le gris du ciel délavé. Presque de bonne humeur, il affronta le début des corvées où il allait recommencer de se ruiner les mains sur ses montagnes de cordes – l’on ne pouvait pas être chanceux à tous les coups en termes de tâches.
Sa besogne alla sans accroc jusqu’à ce que, à peine passé le seuil de l’atelier pour aller avaler la ration du midi, une silhouette noire arrivât sur lui. Il n’eut pas le temps de s’étonner qu’une poigne aux veines saillantes le saisissait au col. Berlinier. Trois gorilles à matraques le rejoignirent, Vronssac en tête. Sous les regards effarés des correctionnaires invités à se disperser par la menace des triques, le 251 fut plaqué au mur. L’air quitta ses poumons en un cri étouffé.
Une ire froide pétrifiait le sec visage de Berlinier. Vronssac et un acolyte arrachèrent les cannes des mains d’Hyriel. Étranglé par l’administrateur, il serra les dents au motif de sa colère. Peillet. Une pressante douleur l’envahit au rythme affolé de son pouls, toutefois il garda la tête haute en ignorant sa sensation de déséquilibre. Le vide dans ses paumes ; ses jambes flageolantes ; toute la lourdeur désossée de sa carcasse pantin qui ne tenait debout que par l’emprise du recteur.
— Tu n’es qu’une abomination. Pour l’amour du Ciel, quelle folie t’a pris hier ?
Sa question donna naissance à un sourire mauvais.
— J’sais pas. Et vous ?
La poigne se resserra, dangereux étau qui fit tousser Hyriel. Berlinier inspira de satisfaction, quelque peu consolé au milieu de son échec palpitant jusqu’au bout de ses doigts. Ce matin même, à l’occasion d’une course en ville, il était allé formuler une insistante requête auprès d’un secrétaire pour obtenir d’urgence un rendez-vous avec son donneur d’ordres perdu. Une conversation animée avec le Sieur Peillet lui avait finalement tout appris. Il avait rampé, présenté ses excuses, juré sur sa foi qu’il n’avait rien à voir avec quelconque sorcellerie – sans succès. Et Peillet de lui faire entendre que c’était fini, avec lui les fabricateurs de sa liste de connaissances.
Ces événements, Hyriel les déduisit sans mal. Il avait été naïf en se figurant Berlinier ne s’abaissant pas jusqu’à courir aux pieds de son hôte. Ainsi, le recteur préférait s’humilier pour l’argent et l’honneur de l’institut ! L’amertume de cette honte prise sur lui, Hyriel la savoura sous la violence de ses poignes. Rien que pour cela il s’estima gagnant, qu’importait le prix à payer !
Une crampe arrêta ses pensées. Ses mains tremblaient dans leurs piteux essais de se retenir à la paroi mais ne parvenaient qu’à la griffer. Ses jambes et son buste désarticulés s’affaissèrent. Hyriel sentait ses os comme sciés. Ses roulis de poitrine se précipitèrent et dans l’effort, il ne prit qu’à peine garde à la grappe de discrets internés venus voir ce qui arrivait, depuis les angles de murs voisins. Ou plutôt, il ne concentra son attention que sur celui des correctionnaires qu’il cherchait : un demi-visage dépassant des autres, terrifié.
— Que ne t’ont-ils brûlé ? gronda Berlinier d’une voix sourde.
Hyriel contracta sa gorge pour lutter contre l’étouffement et plissa les yeux.
— Parce qu’il me fallait la pire punition possible. La mort dans les flammes est bien trop douce par rapport à la vie dans votre institution.
Un sourire douloureux ponctua sa réponse. Berlinier perçut un brouhaha dans son dos : quelques pensionnaires observaient et se murmuraient Dieu savait quoi. Il captura de l’ouïe leurs chuchotis tremblotants, discerna de plaintives dévotions en soutien à leur camarade, devina des réactions d’effroi. Il siffla tout son mépris d’un coup sec par le nez et revint au 251.
— Tu as raison. Pour ce qui est de la vie, oh oui, tu vas vivre, vieillir, crever ici, susurra-t-il en un rictus doucereux avant de se reprendre pour un discours plus conforme à haute voix : Ainsi auras-tu le temps de travailler à ta rédemption afin de t’éviter les peines de l’Enfer.
Hyriel lui retourna un regard entendu, signe qu’ils croyaient aussi peu l’un que l’autre en ces paroles. Le tapage des sabots annonça l’arrivée de tous les camarades pour le repas. Les agents les décourageaient du moindre heurt. Hyriel déglutit : pourvu que Théa ne le vît pas.
Tout d’un coup le recteur lâcha son prisonnier. Hyriel s’étala lourdement au sol, criblé de brûlures comme si le dallage perçait sa peau. Il avait eu le réflexe de protéger au moins ses côtes. Sa toux sifflante, qui essayait de calmer le supplice, se fit entendre par-dessus l’ordre :
— Au réfectoire. Et qu’on attende avant de servir.
Les mots se frayèrent un chemin jusqu’à l’esprit engourdi du rebouteux. Pitié, que ce ne fût pas un châtiment collectif ! Ainsi, punir l’autre pour les folies de l’un, ce n’était pas qu’une lubie de cette ordure de Vronssac mais une politique en place. Il pâlit de honte. L’annonce fit autant frémir Estienne, aussi livide que son masque, qui vit deux gardes saisir Hyriel par les bras puis le traîner, au mépris de ses souliers troués et de ses os fragiles.
Lors de la traversée du réfectoire, le supplicié garda les dents serrées et le regard sombre derrière quelques mèches de ses cheveux en bataille, dirigé devant lui ou au plafond. Surtout pas baissé ni vers ses camarades, dont il ne voulait pas croiser les visages. Il devinait déjà leurs pensées – notamment celles d’Estienne. S’il ne devait éviter qu’un seul jugement, c’était le sien.
Le reste des internés arriva. Théa se répandait en secousses de mains paniquées.
— Y a quoi… Y a quoi ? Mais… mais… Hyriel…
Sans répit, Lina lui souffla une série de chut ! Perrine lui caressa doucement l’arrière de la tête jusqu’à tenir son visage caché sur sa poitrine. Malgré tout, Théa continua de bafouiller et se frotter compulsivement contre le tablier de la vieille femme. Chape de plomb. Silence de terreur.
Estienne remarqua ce qu’il redoutait : l’effroi de Théa. Une nausée lui pressa les tripes. Mains dans son dos, horrifié à se les griffer, il se souvint qu’à deux reprises déjà, son amie avait assisté à des épisodes comme celui qui se préparait. Chacune de ces violences l’avait fait s’uriner dessus, se mordre, manger ses rations avec ses doigts. Il avait fallu des jours pour l’aider à oublier. Que faire afin d’empêcher cela ? Tous étaient trop pressés les uns sur les autres pour qu’il pût tenter quoi que ce fût. Pire : la vue de son compagnon soudain brutalement largué au sol lui faucha les jambes et toute capacité d’action. Le vétéran s’appuya au mur.
Hyriel avait anticipé le lâcher de sorcier et se rattrapa au pied d’un pilier sans trop de peine, quoique beaucoup d’élancements dans les bras. Vronssac empoigna ses cheveux et lui releva la tête. Un cri perça à travers ses dents serrées. Forcé de regarder le crucifix rivé à la colonne, il se fit la réflexion que certains torturaient autrui autant qu’ils reprochaient aux païens d’avoir torturé le Christ. Il se garda de verbaliser cela, d’autant que la voix de Berlinier – redevenue lisse et coupante telle une plaque de givre – s’imposa :
— Que tous méditent céans ce que coûte la désobéissance. Cet interné est retombé dans le péché. Il s’est, hier, montré impudent et sournois par un comportement outrageant devant un hôte. Son attitude impie ne saurait être tolérée davantage. Nous lui offrons de faire ici et maintenant acte de contrition, auquel cas nous serons magnanimes autant que le Seigneur peut l’être.
Après que Vronssac eut lâché les cheveux d’Hyriel, le recteur lui pointa le sol.
— Baise. Et dis : J’implore le pardon pour mes fautes. Dorénavant, je me soumettrai.
On l’enjoignait à s’humilier. Manque de chance, il était trop fier pour cela. Se retournant le temps d’un éclair vers ses amis, Hyriel y chercha courage et espéra ne pas les peiner davantage.
Estienne domptait son souffle rocailleux. Ses ongles s’enfoncèrent dans sa chair à mesure que les souvenirs remontaient… Ce moment, il l'avait connu. Deux fois. D’abord pour un doigt d’honneur dégainé un jour qu’il était à bout. Mis au pied de ce même poteau, le vétéran les avait envoyés se faire foutre avec leur contrition. Son dos encore marqué de cicatrices se rappela soudain la conséquence de n’avoir pas vendu sa dignité. La seconde fois, quelques mots de trop avaient jailli sous sa craie. Mais ce coup-ci, épuisé, il avait cédé et sa pénitence avait été bien moindre : à la place d’Hyriel, il s’était courbé jusqu’à écraser son nez à terre avant d’écrire en tremblant sur son ardoise la formule de Berlinier. La honte qu’il en avait conçue remonta dans sa gorge. Pourtant, il fallait parfois ranger sa fierté au placard.
Hyriel planta par en dessous son regard dans celui du recteur. Pardon pour ses fautes.
— Quelles fautes ? Avoir révélé ma sorcellerie, ou les démons que vous êtes ?
Berlinier se retint de lui asséner une gifle. La nausée reprit Estienne. Mordiable ! Il déglutit à en avoir mal mais les regrets, eux, restèrent : il n’aurait pas dû laisser Hyriel rencontrer ce Peillet ! Pourquoi n’avait-il pas écouté sa voix première, plutôt que de céder dans son trouble et sa fatigue ? Et Hyriel en plus de cela ne tenait pas sa langue ! La colère du muet crût – après son compagnon, après lui-même, après… tout. Le sorcier commettrait un jour la folie de trop qui lui serait fatale. Pour parfaire l’horreur, les gémissements de Théa lui parvenaient :
— Chevalier… Qu’est-c’qui… s’passe… Y vont… y vont… faire quoi ?
Le remous se répandit parmi les internés pétrifiés le long des murs. Poings serrés, prunelles allumées alors que les officiers se tenaient prêts à ceinturer tout mouvement d’humeur.
— Paix ! Vous êtes tous entrés ici en misérables dont personne n’a voulu, ne l’oubliez pas, clama le recteur avant de revenir au serpent : Et toi, inventer que nous pratiquons la sorcellerie et toutes ces autres horreurs, appelles-tu cela nous révéler ? Et que dire d’avoir porté la main sur…
Il ne termina pas sa phrase, incapable de mettre les mots sur cet acte de folie pure.
— C’est assez. Vronnsac, dévêtez-le. Georn : une corde. Et le fouet.
"— Tu n’es qu’une abomination. Pour l’amour du Ciel, quelle folie t’a pris hier ?"
Dans le chapitre précédent, j'avais l'impression que la visite avait lieu un dimanche, mais il est précisé que c'est un samedi. Le lendemain, dimanche donc, Hyriel raconte tout à Estienne. Et là, ils sont de retour au travail, donc on est lundi. Donc ce n'est pas "hier" qu'une folie l'a pris, mais avant-hier.
Ouh bien vu, merci beaucoup ! On va voir à réajuster ça, dans une précédente version les dates étaient différentes entre la venue du patron et cet épisode-ci.
Et oooh, les voilà les fameuses répercussions que je redoutais :'((( Vous retranscrivez super bien au départ la douleur physique d'Hyriel, et toute la suite est toute aussi horrible, puisque la punition se fait de manière publique et Hyriel refuse de ranger sa fierté. Qu'Estienne et Théa assistent à ça rend le moment d'autant plus intense. D'un côté, on pressent que toute cette violence va impacter Théa, et d'un autre, je sens poindre une forme de culpabilité chez Estienne qui regrette d'avoir aidé Hyriel :/ C'était intéressant par ailleurs de voir qu'Estienne est passé par là où passe maintenant Hyriel et que la première fois, il a aussi refusé de prononcer la formule de Berlinier. On comprend mieux sa réticence quant aux folies d'Hyriel :)
Je ne sais pas si je dois me réjouir ou redouter le prochain chapitre, mais je pressens qu'il sera assez dur à lire :(
Bisous, à bientôt ! <3
Et voui, on entre en zone dangereuse avec quelques chapitres rudes pour les deux loulous (et même Théa x) ). Estienne est clairement pris entre deux feux, et Hyriel va avoir à beaucoup se remettre en question.
J'ose à peine te dire "bonne lecture" pour les chapitres qui s'en viennent xD Mais merci beaucoup pour ton passage par ici, et à bientôt =)
Bisous !!
Un chapitre intense et une tension palpable qui nous tient en haleine de bout en bout. L'audace d'Hyriel est sans commune mesure mais c'est parfois à se demander s'il ne cherche pas la corde pour se faire pendre. J'imagine sans peine que dans cet enfer carcéral, c'est la seule échappatoire possible et que la seule chose qui puisse encore le retenir c'est l'affection de ses amis. Je redoute beaucoup ce qui va suivre, mais peut-être cet épisode marquera-t-il un tournant dans le récit.
Mené à son rythme, cette histoire est prenante, l'émotion omniprésente, je ne peut toutefois m'empêcher d'espérer en un avenir meilleur pour nos héros. Je suis curieuse de voir où tu vas nous conduire.
Quelques remarques et suggestions plus ciblées :
- qu’une poigne le saisit au col : le saisissait ?
- Vronssac et son acolyte : et l'un de ses acolytes ? car ils me semblent être plusieurs.
-Son souffle s’arrêta, étranglé par Berlinier et glacé en devinant le motif de sa colère : peut-être placer "son souffle s'arrêta en conclusion de la phrase.
- Il n’y avait que cela… Cette phrase est un peu troublante. En nommant "Peillet", on comprend immédiatement le cheminement de sa pensée et le "il serra les dents" qui suit.
- avec lui et d’autres investisseurs : et tout autre "investisseur". Tout autre souligne le caractère définitif de la décision. "Investisseurs" est peut-être un peu trop moderne.
- de prendre un peu du poids de son corps : de soulager ?
- Berlinier savoura la souffrance qui lui fit grincer les dents : La souffrance lui fit grincer des dents. Berlinier savoura.
- Le recteur, lui, resta concentré : restait ?
-En face, Berlinier se laissa surprendre par un bruissement qui lui laissa vite comprendre que les pensionnaires se murmuraient Dieu savait quoi. Il devina vaguement des réactions d’effroi, des chuchotis tremblotants, de plaintifs baragouins pour leur camarade : N'hésite pas à alléger, à être plus directe pour mieux faire ressortir la tension.
Suggestion : Berlinier perçut un brouhaha dans son dos : réactions d'effroi, chuchotis plaintifs et Dieu sait quoi.
- tandis qu’Hyriel chuta : chutait
- criblé de brûlures : il faut expliquer
- manger avec ses doigts : ou se ronger les doigts ?
A très bientôt
J'ai compris après" le manger avec ses doigts" !!!
Contentes de te recroiser ici =)
Merci beaucoup pour tes suggestions judicieuses, on en prend note. Théa qui mange avec les doigts, en effet ce n'est pas forcément très clair ! Je pense qu'on va préciser "mangeait sa pitance avec les doigts" ou quelque chose du genre.
Ce qui va suivre sera dur, je confirme x) Mais comme tu le dis très bien, ça va être un point de retournement dans le récit. Clairement, cette fois-ci c'était le "coup de trop" de la part d'Hyriel, et l'affaire sera l'occasion d'un tournant de poids dans sa relation avec Estienne. Et dans la nécessité pour Hyriel de prendre conscience que s'il a bien un gros défaut, c'est cette quasi-absence de philtre avec, en supplément, une grosse tendance à la mise en danger de lui-même x)
Quelque part oui, c'est ça façon d'exister dans un endroit si déshumanisant. "Faire l'emmerdeur" pour ne pas dépérir, un peu comme Jack Nickelson dans "Vol au-dessus d'un nid de coucous", mais arrive un moment où doit quand même se poser ce dilemme fierté / survie intelligente.
Ravies de te lire toujours aussi portée par ce texte <3 Et là comme ça on ne dirait pas avec toute cette noirceur, mais yep, on installe de façon assez progressive plein de petits éléments qui seront tous mobilisés dans les chapitres de climax. Je me rends compte que ce roman a une construction assez proche de la tragédie : une installation assez lente des choses, et puis tout qui va trouver sens et "exploser" dans grosso-modo le dernier quart.
Thanks again ! Et je m'en va corriger tout ça !
C'est toujours un grand plaisir de vous lire !
Et en plus, en public ! Me dites pas qu'ils vont laisser la mignonne Théa assister à cette horreur ?? Pour Estienne aussi je sens que ça va être terrible. Curieux de comment il va se comporter et, peut-être, s'en vouloir d'avoir en partie participé à ce plan je sais pas ?
Gros soutien à eux en tout cas, des câlins virtuels. Au moins, le recteur a reçu une bonne leçon et a dû s'humilier devant l'entrepreneur. C'est bien fait pour lui. Sa chère réputation en prend un coup et pourvu que ça ne joue pas en la défaveur des enfermés.
Allez, force à toi Hyriel !!! J'attends la prochaine partie de ce chapitre avec impatience et en même temps brrrrrrr, je tremble déjà à l'idée de la lire.
(Dans un chapitre aussi horrible, je me demande bien qui va être cette "nouvelle amie" pour Hyriel. Très hâte de la rencontrer.)
Votre plume est toujours aussi magnifique. C'est intense, émouvant, ça noue la gorge et j'ai l'impression maintenant qu'Hyriel et Estienne sont comme deux vieux amis. Rah, l'impuissance à assister à leur malheur... snif.
J'adore. Toujours aussi bon. Merci pour ces moments de formidable lecture, même si je ne suis pas régulier de ouf c'est un régal de passer vous lire à chaque fois.
A tantôt !
Mowww, Estienne et Hyriel te sont très reconnaissants pour le soutien, ils vont en avoir besoin :3 Et concernant Théa ainsi que la nouvelle amie, tu verras héhé.
Tes retours si enthousiastes et ta fidélité sur notre histoire nous vont droit au cœur <3
À bientôt !
Bon, comment dire... J'ai enchaîné tous vos chapitres en quelques jours. Que c'était bon ! Et là, cette dernière scène est juste sublime. On a envie de crier à travers l'écran : Tiens bon ! Envoie toutes les horreurs que tu penses, ils le méritent ! Bref, on se laisse emporter, leur combat devenant le nôtre. On prend sur soi, on attend patiemment le juste retour de bâton.
Merci pour tous ces moments de lectures. Que ce soit sur le fond ou la forme, c'est du très propre. Je vais guetter maintenant chacune de vos parutions avec impatience !
A très vite
On espère que la suite continuera de te plaire ! On poste généralement toutes les 3 semaines environ histoire de faire une moyenne, genre pas trop lentes mais pas trop rapides pour les différents rythmes de lecture.
À bientôt et merci encore !