Chapitre XVI - Où le coup de fourchette pourrait être meilleur (1/3)

Notes de l’auteur : [Salutations ! Helasabeth et moi avons été débordées ces derniers mois pour diverses raisons. Mais après un temps beaucoup trop long, voici la suite de nos étonnants chemins.
Version corrigée le 02/04/2024 après les commentaires. Bonne lecture !]

Ce qui tenait lieu de quotidien reprit, avec ses corvées mécaniques. À chaque geste, il semblait à Hyriel que les cicatrices de son dos bosselé menaçaient de se rouvrir. Un travailleur à côté de lui gémissait de façon si régulière que ç’en était terrifiant – 251 serait-il, lui aussi, fou dans quelques semaines ? Ou quelques mois ? Ployé à l’établi, Hyriel ne formait qu’un avec son outil. Ses doigts abrutis trimaient comme si, de toute leur existence, ils n’avaient jamais rien fait d’autre que ces mouvements-là. Il ne comptait plus qu’en cordes épluchées, qu’en pièces poncées, qu’en seaux nettoyés. Il en oubliait, morceau par morceau, une précédente vie aux rênes de sa cahute, sur des routes catalanes baignées de soleil.

Chaque matin, Hyriel devait rejoindre l’infirmerie. Là-bas, le Corbeau Major ou un des gardiens changeaient ses bandages. Tout se passait sans un seul mot échangé.

De l’aube au soir, des glaires tournaient dans la bouche pâteuse d’Hyriel et il n’était pas rare qu’il éternuât dans la poussière de la manufacture. Avait-il jadis connu la bonne santé ? Il croyait parfois n’avoir jamais cessé d’être cet individu voûté et amaigri. Avec des perspectives aussi rabougries que ses os, ou le lambeau de ciel que laissait voir l’étroit carré des fenêtres à barreaux. Durant ses tâches, Hyriel pensait à peine. Ou juste assez pour se dire, cynique, que moins il pensait, moins il serait en colère – et moins il serait en colère, mieux il se tairait, plus il serait sage… et plus le grand échalas masqué serait content – n’est-ce pas ? Sans rire…

Seul, désespérément seul en l’absence d’Estienne, tout dans cet Hôpital ne lui parlait que de souffrance. La sueur des gardiens ivres – notamment ce rougeaud à moustaches. La puanteur des couloirs. La saleté. Où était la beauté que, par ses mots, Estienne arrivait à semer autour de lui ? Quoiqu’Hyriel refusait de le reconnaître, son ami, sa poésie et sa force de vivre lui manquaient.

En traversant un matin l’aile E où il avait effrayé le Sieur Peillet, Hyriel se rappela avec amertume qu’on ne le laisserait pas de sitôt recroiser des visiteurs, affecté qu’il était à l’extraction de chanvre, aux eaux bouillantes de la buanderie, au lavage des seaux à immondices. Et Berlinier… Sans doute imaginait-il déjà de nouvelles stratégies commerciales, auprès de quelque donateur ou financier heureux d’exonérer ses produits en les faisant passer par l’Hôpital. Un de perdu, dix de retrouvés, ne disait-on pas ? Dans les chenilles d’enfermés se rendant à leur ouvrage, Hyriel voyait parfois de loin Estienne briquer les escaliers, transporter des caisses, alimenter les chandelles le long des murs où pleuraient la crasse et le froid. Mais le muet avait perdu sa lumière ; il semblait un grand spectre dans sa souquenille. Hyriel s’en voulait alors de lui avoir si mal parlé.

Les jours passaient, les neiges fondaient alors qu’approchait la fin mars. Le ciel était blafard comme un mort. Les températures demeuraient glaciales, mais c’était une délivrance que de ne plus avoir à gratter du givre aux vitres. Les donneurs d’ordres employaient donc la force d’Estienne aux chargements, au ménage, à la réfection des réserves de bois et de charbon.

Pour Hyriel, avec la routine de lavage quotidien des pots d’immondices s’installait un autre tourment insidieux : il puait. Bien davantage que ses pairs d’infortune. Il comprenait bien que, en dépit de la coutume voulant qu’un roulement s’organisât à l’ingrate besogne, Berlinier s’appliquait à l’y affecter le plus souvent possible. Jour après jour, l’infection le collait. Des camarades marquaient leurs distances avec lui. Quelques-uns avaient pitié : 251 passerait-il Pâques ? Hyriel feignait de l’ignorer, cette odeur. Et cette solitude.

Un pluvieux samedi, il gagna l’office du Major pour l’ultime changement de ses bandages. Hyriel ne l’écouta qu’à moitié lui dire que d’ici trois jours, ces pansements lui seraient définitivement retirés et ne lui laisseraient que de vilaines cicatrices qui, elles, ne disparaîtraient jamais complètement.

— Cesse de faire l’idiot si tu ne veux pas y rester, claqua soudain la voix glaciale du praticien. Tu ne survivras pas à une nouvelle séance de fouet, crois-moi.

Hyriel haussa un sourcil, interpellé et surpris par cette attention. Touché, aussi.

— Vous inquiétez-vous pour moi, Messire Major ?

L’interrogé roula des yeux en soupirant.

— À défaut que tu le fasses toi-même, je suppose que c’est mon rôle de médecin.

Hyriel se renferma et ne répondit rien. Devait-il donc prendre le chirurgien au mot et réfléchir à sa prochaine folie ; une qui serait assez mémorable pour recevoir la deuxième, fatale et libératrice flagellation ? Non. Pas ça. Ses camarades se passeraient bien d’assister une nouvelle fois à un tel spectacle. Ce n’était pas ainsi qu’il en terminerait.

Hyriel songea alors, de nouveau, à ses espérances d’évasion. Ses machinations contre Peillet et ce qui s’en était suivi avaient écarté de son esprit abîmé tous ses autres plans – y compris celui de se volatiliser de l’Hôpital. Maintenant, toutefois… pouvait-il encore y croire ? Il avait définitivement ruiné ses chances d’amadouer des membres de l’administration. D’avoir l’honneur que le Major pût négocier auprès de Berlinier, pour tirer parti du savoir médical du 251. Ainsi, le sorcier aurait pu s’accaparer quelque outil chirurgical tranchant ou se concocter un soporifique avec le contenu de la réserve. Estienne était dans le vrai : son fol désir de fayre le plus de Tohu Bohu possible avait tout ruiné. Le détruisait. Hyriel courba la tête en quittant l’infirmerie.

Après cet intermède, il fut de vaisselle, entassé avec une grappe de détenus à faire passer pots et casseroles entre leurs mains cassées. Une fourchette, une de celles dont les Grands bénéficiaient, arriva sous les paumes du 251, qui s’appliqua à la nettoyer.

Une fourchette. Cette délicieuse arme que l’estropié s’était plus d’une fois promis de voler, dans la perspective de décamper, une fois que d’autres conditions favorables seraient réunies – un complice, un chemin vers l’extérieur, des chandelles. Il n’était à présent plus question de tout cela mais… cette fourchette entre ses doigts crasseux… Un mouvement irréfléchi happa Hyriel : son pouce glissa avec envie, lentement, le long des dents acérées. Cet outil, il pourrait s’en servir.

Regard aux alentours. Il fourra à vive allure la fourchette dans ses attelles, où nul ne la verrait. Il se hâta de prendre, comme si de rien n’était, l’assiette qui arriva ensuite. Mais sa tête resta occupée par sa nouvelle compagne pointue, par le brillant de ses crocs. Il avait réussi. Il ne savait pas encore ce qu’il en ferait, mais il avait réussi ! C’était déjà un petit contentement et un début.

Hyriel ne sentait plus s’écouler les jours. Si bien qu’il fut surpris quand arriva ce dimanche 22 mars où, après le repas de midi, pour la première fois depuis longtemps, une silhouette trapue trottina vers lui.

Quoique Théa eût passé la semaine avec des amies, un point la chagrinait. Non seulement les circuits des gaffes ne lui avaient permis d’approcher ni Estienne ni Hyriel, mais surtout, lorsqu’elle les apercevait au loin, c’était l’un sans l’autre ! La petite femme inquiète s’assura, d’une série de coups d’yeux à gauche et à droite, d’être bien cachée derrière une colonne près du gentil sorcier. Quand elle lui tira la manche, il arrêta sur elle ses prunelles éteintes. Théa ne vit rien de sa détresse, déjà occupée à enlacer de sa pleine vigueur – trop forte – la taille de son ami. Il serra les dents. Théa se balança contre lui et Hyriel, malgré sa douleur, fondit devant son sourire.

Soudain, elle renifla. Ses narines s’écarquillèrent. Son chevalier sentait… étrange. Ou plutôt, pas si étrange que ça : la petite femme grimaça en reconnaissant l’odeur. Elle s’écarta, dans une réaction sans filtre qui l’attrista. Une fois passé ce bref écœurement, elle saisit un pan de sa souquenille et l’entraîna à cloche-pied d’autorité vers le havre des meilleurs amis du monde.

Ni elle ni son sorcier n’avaient entendu l’interné qui les avait suivis à respectable distance, depuis qu’il avait repéré Théa si empressée – suspecte – à conduire le 251 vers l’obscure venelle. L’individu se dissimula à l’angle du mur. Ouïe à l’affût. Hyriel se courbait vers Théa.

— Regarde ! s’enjoua-t-elle, exhibant une tresse de filasse en guise de bracelet à son poignet. Lina, elle m’a fait ça ! C’est un des matelas, il perdait ses cheveux. Alors elle les a trans-for-més ! C’est. De. La. Magie ! Oh, et y a un monsieur avant-hier qui est venu chercher Jeannette. Elle est partie d’ici… euh… pour un travail dehors, je crois… Ce qu’elle était contente !

Hyriel acquiesça : nul doute qu’elle vivrait des jours meilleurs à l’extérieur. Théa se pinça les joues, ravie de l’enthousiasme allumé au visage maigre de son chevalier. Elle les serra plus fort encore quand il se courba pour admirer le cadeau de Lina. Mais elle finit par se rembrunir :

— Toi, ça va ? Tu… Vous… jouez plus ensemble, toi et Estienne ?

Il se mordit la lèvre.

— Non, plus trop.

Théa ramena les mains dans son dos et, à sa réponse peu satisfaisante, pencha exagérément la tête sur le côté.

— Est-ce qu’il t’aurait demandé de me transmettre quelque chose ? poursuivit Hyriel.

Il ne manquerait plus que le petit caporal soit trop lâche pour venir le faire en face…

— Ben… non voyons ! Pourquoi ? Surtout que c’est pas moi qui arriverais le mieux à faire ça, hein ! Il aurait dû dessiner et tout ! On a… on a juste joué un peu, lui et moi, oh pas très longtemps mais un peu quand même ! On a mimé des animaux, et puis il m’a fait danser, tra laaaa laaaaa… et… et… Attends, faut que je me souvienne… Hm… non, c’est tout, il m’a rien demandé.

À entendre Théa relater de façon si attendrissante, Hyriel imagina sans peine ces pas de deux entre la petite femme et son grand chat. Lequel n’avait donc rien réclamé. Finalement, cela ne l’étonnait pas outre mesure, il l’avait trop vite jugé. Théa plaqua ses paumes à ses tempes.

— Mais… au juste ! Pourquoi vous êtes plus trop tous les deux ? Je demande parce que voilà, je vous vois plus ensemble alors que vous avez l’air tellement bien, pourtant, ensemble…

Hyriel ne put que hausser les épaules, au prix d’un sursaut de douleur, sans voir qu’au coin de son mur, une ombre les espionnait. Cette masse noire accueillit d’un pli sourcilleux les drôles de mots de Théa. De quelle manigance entre 251 et 93 pouvait-elle être la complice ?

— On s’est disputés. Depuis, je pense qu’on n’a plus grand-chose à se dire.

Encore une fois, sa comparse ne se satisfit pas d’une telle réponse. Un doigt logé dans sa bouche, elle frotta un pied au sol puis planta ses yeux dans ceux d’Hyriel.

— Il a quand même pas été méchant ? Et… bredouilla-t-elle avant d’inspirer, encore plus scandalisée : Oh ! Il a pas révélé ton secret, hein ? Parce. que. sinon !

Théa avait cadencé ses trois derniers mots avec des frappes de son sabot décidé à terre. Hyriel renâcla : méchant ? Bah non. Ça aurait été trop faire de vagues, pas son genre. Quant à leur secret, si seulement le problème n’était que cela ! Il la rassura d’une paume caressante à son épaule.

— Ne t’inquiète pas. Mon secret est sauf avec vous deux.

L’ombre tendit encore davantage l’oreille. Bien loin de suspecter sa présence, Théa claqua les talons à la manière d’Estienne au rappel de leur pacte de silence. Elle se raidit, main droite ouverte au côté de son front, tandis que la gauche traçait un rectangle imaginaire devant sa poitrine. Façon à elle de promettre à nouveau que, comme son grand chat – foi de soldat ! – elle ne le trahirait pas. L’imitation de Théa arracha un rire à Hyriel et atténua sa rancune.

— C’est tout à fait lui !

Mais à la voir de nouveau pensive, il se racla la gorge, redoutant l’intervention suivante.

— Ben si y a un problème, reparlez-vous pour comprendre ! avança-t-elle, déjà fière d’amener un début de solution. Faut réparer, c’est tout ! Après vous pourrez refaire des jeux.

Hyriel poussa un souffle sec par le nez. Refaire des jeux… Oui, mais non. Il ne put cependant que saluer la généreuse tentative de sa camarade.

— Tu as raison.

Intérieurement, il doutait qu’un retour en arrière fût possible : Estienne semblait trop fâché – en partie à raison, Hyriel l’admit – et leur relation moins aisée à réparer que ses poteries.

Théa n’insista pas. La suite était entre les mains de son chevalier. Elle se raffermit en décidant qu’elle irait tout de même trouver également Estienne ! Lui aussi pouvait faire un effort ! Quand Hyriel lui proposa alors un jeu de devinettes, elle ne se fit pas prier pour laisser là leur discussion embarrassante. Son comparse n’eut qu’à entendre les battements de ses pieds pour savourer combien l’idée de divertissement, sitôt formulée, était sitôt adoptée.

Profitant de l’agitation de Théa, leur espion ôta ses sabots qu’il garda en main, puis s’éclipsa sans attirer la vigilance de leurs oreilles.

Au fil des énigmes que les deux amis s’échangeaient, Hyriel tenta de se convaincre qu’il lui valait mieux rester sans Estienne que de se laisser houspiller ! Pourtant, son absence se révélait bien pire qu’il ne l’avait pensé.

oOo

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blairelle
Posté le 28/03/2024
Toujours si bien écrit et si difficile à lire...
La conclusion du précédent chapitre et le titre de celui-ci me laissait penser à une nouvelle bêtise d'Hyriel, pour l'instant ça a l'air d'aller, mais je suppose que ça ne va pas durer longtemps.
J'aime de moins en moins la façon dont ils parlent à Théa. C'est pas parce qu'elle a un handicap mental qu'on doit la traiter comme une gamine - et encore, une gamine, on devrait pas la traiter comme ça. Il pouvait juste dire « on s'est disputés »... (C'est un reproche adressé aux personnages hein, pas au récit, c'est assez logique qu'ils agissent comme ça, être handicapé n'a jamais empêché de faire des conneries avec le handicap d'une autre personne, je suis juste en train de râler dans le vide contre des personnages qui ne m'entendront jamais parce qu'ils ne vivent pas dans le même univers)
Et si je pouvais rajouter quelque chose sur la liste des reproches à leur envoyer à travers le quatrième mur, je dirais que les disputes de couple, ça ne se règle pas en s'évitant

Coquille :
peine à laquelle contribuait les rares soigneurs de l’institution => contribuaient
JeannieC.
Posté le 28/03/2024
Re !

C'est corrigé pour la coquille.

Et pour ce que tu pointes à propos de la discussion avec Théa, c'est très juste. Nous avons reformulé ce petit passage parce que en effet, ce n'était pas cool du tout la façon dont Hyriel était fuyant avec Théa.
Alors d'un côté c'est vrai, tu as tout à fait raison de souligner que le handicap d'un personnage n'immunise pas contre de possibles maladresses vis-à-vis du handicap de quelqu'un d'autre. Mais là quand même, si ça donnait cette impression de condescendance, c'était embâtant. Nous sommes à cheval sur l'écriture du handicap justement, et ce n'est pas foufou si nos héros se blessent entre eux là-dessus huhu.

Bref merci d'avoir relevé ça, et on a repris la scène comme tu le suggérais, avec une ligne de dialogue où Hyriel dit explicitement qu'Estienne et lui se sont disputés.

Par contre oui, pour le coup, c'est bien Théa la plus logique des trois ahah, parce qu'elle indique la chose évidente à faire dans cette situation : discuter pour essayer de réparer. =D

Et comme je comprends ton deuxième "coup de gueule" aux personnages, à travers le quatrième mur ! :) Pour celui-ci, on va laisser tel quel. On avait à cœur d'écrire des personnages très humains, vulnérables, bourrés d'imperfections (surtout dans ce contexte malsain qui n'aide pas à bien agir). Et là pour le coup, oui, ils ont la mauvaise réaction du couple qui se dispute x)

Merci encore pour tes impressions, tes conseils, et tes compliments sur notre plume <3
Je repasse demain lire les commentaires sur les sections suivantes !

A plus tard =)
ZeGoldKat
Posté le 19/03/2024
Salut,

Je ne suis pas passé par ici depuis une éternité ! Mais il semble que je n'ai pas raté grand chose ahah, si vous avez été vous aussi très occupées.
J'ai re-parcouru les chapitres d'avant pour me rafraîchir la mémoire, vous avez modifié plusieurs choses depuis, et c'est cool !! Enfin, encore mieux je veux dire que la première version que j'avais lue, avec plus de tension, plus de dilemme moral notamment chez Estienne.
Ce chapitre explore les conséquences directes de la douloureuse dispute de nos deux tourtereaux. On a Hyriel comme un animal en cage, impuissant, de plus en plus déprimé, rongé par le remord (mais avec encore des pointes d'amertume ici et là).
Le moment avec Théa, c'est mignon et déchirant en même temps. "Faut réparer, c'est tout !" Aaaaaah elle est si adorable ! Et loin d'être bête pour autant, comme quand elle relève l'absurdité de la question de savoir si Estienne lui aurait demandé de transmettre quelque chose à Hyriel.

Le vol de la fourchette, je sais pas quoi en penser. Hyriel se met encore une fois en danger, mais d'un autre côté, c'est sa façon d'agir. Résister, ne pas dépérir. Tenter de faire quelque chose, surtout que ça fait plaisir de voir qu'il repense à des possibilités d'évasion ! Je suppose donc que la fourchette va avoir son intérêt, ça redonne espoir !!

Aaaaarg, la fin par contre, Théa et Hyriel ont été espionnés, ça ne sent pas bon du tout pour eux ça !!

Je continue
JeannieC.
Posté le 27/03/2024
Oh salut le chat !
C'est toujours un plaisir de te croiser par ici. Merci infiniment pour ta lecture et tes impressions toujours aussi sensibles <3

En effet, nous avons corrigé et amélioré pas mal de choses dans les chapitres 11 à 15. Ravies que ça se soit senti et que le résultat te paraisse bénéfique.

Ah ça, le coup risqué de la fourchette... x) Tu as tout résumé : c'est la façon un peu particulière qu'Hyriel a d'agir. D'avoir l'impression de faire quelque chose même si c'est désespéré. C'est son dernier rempart entre lui et son effondrement intérieur.
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