I - Intrus (partie 1)

Notes de l’auteur : Merci d'avoir jeté un oeil par ici et bienvenue sur le premier chapitre de ce one-shot Fantasy !
Il s'agit d'un premier jet tout frais, je suis donc preneuse de tout commentaire et impression.

La Tour du Silence

 

-I-

Intrus

 

 Ce n’est peut-être pas ce que tu crois… 

Le râle se répercuta entre les murs du scriptorium. Une masse sombre se tapissait derrière la rangée de lutrins, son corps difforme révélé par les pâles rayons de la lune. En proie à d’étranges convulsions, la silhouette se tordait au sol au milieu d’un cercle formé par des touffes de poils qui se détachaient par poignées.

De ces deux parts qui s’affrontent en toi, es-tu certain de craindre la bonne ?

Les ombres s’étirèrent pour façonner deux mains, lesquelles martelèrent aussitôt les dalles de terre cuite. Des glapissements se mêlaient au fracas mat des coups. Peu à peu, la silhouette s’allongeait de tous les côtés, se désarticulait pour former de nouveaux angles malgré les cris étouffés. Une dernière secousse, puis elle s’écroula sur le carrelage froid.

  Celle que tu repousses… Celle à laquelle tu aspires… Ces choix ne sont pas tiens.

La lumière conférait ses reflets argentés à des flancs lisses, se soulevant et s’abaissant au rythme saccadé d’une respiration coûteuse. Des jambes grêles se replièrent sous des côtes apparentes. Enfoui dans le creux d’un bras tremblant, un visage aux traits éprouvés se releva pour détailler les alentours. Des yeux comme deux astres illuminèrent la pénombre et se figèrent sur un seul point. Leur pupille s’étendit comme l’aurore sur la nuit.

Mais… Si tu souhaites devenir celui que tu veux, tu peux venir avec moi. Et je te montrerai ce qui fait de l’Homme un loup.

Un froissement brisa le silence établi. Devant l’un des lutrins, une main d’une pâleur liliale tournait les pages d’un manuscrit à la hâte. Lorsque la dernière ne révéla que le bois du pupitre, une voix douce pesta tout bas. Les boucles plus noires que l’encre qui cascadaient le long d’une laine au profond rouge sang frémirent, laissant apparaître un délicat minois marqué par la contrariété.

« Vesper », grondèrent les ténèbres.

Les lettres s’articulaient comme si des vertèbres craquaient les unes après les autres. Un fin sourcil s’arqua en direction de l’ombre qui s’efforçait de se remettre sur pied.

« Un groupe s’approche. »

La langue de la jeune fille claqua derrière une rangée de dents alignées comme autant de perles. D’un pas sec, elle s’avança vers le pupitre suivant puis effeuilla les parchemins de la même manière.

« De quoi ont-ils peur ? lâcha Vesper avec impatience. Il n’y a que des copies d’actes plus inintéressantes les unes que les autres, ici.

— Ils seront devant la porte dans une vingtaine de secondes.

— Qu’est-ce que tu attends, dans ce cas ? »

Deux mains calleuses, parsemées de poils drus, s’abaissèrent sur le lutrin le plus proche et manquèrent de le renverser. De l’ombre émergea un hère dont le maintien singulier faisait saillir les os de son corps effilé. Il tituba un instant sur des jambes qu’il peinait à maîtriser, les mèches de sa crinière aux indiscernables nuances grèges dansant au gré de ses mouvements. Son équilibre trouvé, il redressa une figure qui ne possédait d’humanité que la disposition de ses éléments. Éclairés par la flamme vacillante des chandelles, ses yeux révélèrent leur teinte ardente, identique à celle qui crépitait près des pupilles acérées des bêtes sauvages.

Le regard en coin de Vesper se changea en une expression de surprise. Ses doigts se retirèrent du manuscrit qu’ils effleuraient pour venir se poser sur sa joue.

« Ça m’ennuie de te le dire, fit-elle d’une voix songeuse. Mais je crois que… »

Un lourd vacarme l’interrompit. Sur le seuil de la porte qu’une paire de bras venait de pousser sans ménagement, quatre silhouettes en bure se tenaient horrifiées.

« Un… Un…

— Un démon ! Un démon a pénétré l’enceinte sacrée ! »

L’un des moines recula jusqu’à sentir le froid sépulcral de la pierre contre son dos. Les échos de son cri continuèrent de se répercuter bien après sa fuite.

« Plus que trois, souffla Vesper qu’aucun des clercs ne semblait remarquer. Melion ?

— Retourne d’où tu viens, abomination des enfers ! »

Les yeux d’ambre se posèrent sur le visage serein de la jeune fille. Plus d’un mètre les séparait, pourtant elle pouvait sentir l’angoisse qui montait en son camarade comme si elle était sienne.

« Tenez vos amulettes ! S’il a réussi à s’introduire ici, sa puissance dépasse l’entendement ! »

 Vesper hocha la tête à l’intention de Melion. La tension rendait son esprit si perméable qu’elle pouvait presque se percevoir elle-même à travers ses yeux, et à la place de ces pupilles rondes de frayeur contempler son propre regard au calme abyssal.

« Ne bouge pas…

— Que l’un de vous aille prévenir l’abbé !

— … Je m’en occupe, murmura-t-elle.

— J’ai dit l’un de vous ! Oh, malheur… »

Les bruits de course s’éloignaient déjà vers une extrémité du cloître. Le moine esseulé serrait dans une main brandie vers les intrus un pendentif argenté que les tremblements agitaient. Une brève surprise nuança son effroi lorsque Vesper s’approcha, les paupières closes, un mince sourire sur ses lèvres pâles.

« Encore plus simple. Prends tes affaires, notre évasion est imminente. Et habille-toi. »

Sans un mot, Melion se détourna de la scène. Une suite de mouvements hésitants fléchit ses genoux à l’endroit où il gisait quelques secondes plus tôt. Ses doigts griffus se plantèrent dans la toile d’une besace agrémentée d’un système de sangles particulier, la tirèrent, puis l’ouvrirent avec maladresse. À l’intérieur, des vêtements roulés ensemble dégageaient une fraîche odeur de buée.

Une paire de chausses brunes nouée à des braies précéda une tunique au gris presque noir. Ses affaires disposées devant lui, Melion saisit ses braies et en froissa le tissu à force de manipulations. L’épreuve de l’habillement ne lui inspirait guère plus qu’une grimace, laquelle se figea soudain sur ses lèvres. Sa main se dirigea vers son visage qu’il ne tâta qu’un court instant avant de lâcher un grognement.

La mutation n’avait pas abouti. Comme la réaction des moines l’avaient laissé présager. Et leurs cris résonnaient encore au creux des os difformes de son crâne.

Ses griffes empoignèrent ses cheveux épais. Si la douleur de la mutation consumait chaque fois même ses souvenirs les plus gais, le supplice d’être piégé dans un entre-deux abject incendiait jusqu’à sa dernière once de raison. Sa vision se troublait, ses vêtements, pourtant proches, devenaient flous. Son cœur tempêtait contre sa poitrine et chaque coup le dégoûtait, ne sachant quelle chair le façonnait.

Je ne peux pas le vivre. Pas encore. Pas encore.

Une exclamation parvint à l’arracher un instant à sa terreur. Près de la porte, le dernier moine demeurait interdit. En face, Vesper n’affichait qu’une intense concentration.

Vesper…

Sa figure lui apparut de plus en plus nette. Melion suspendit son attention sur les traits harmonieux qui se dessinaient tandis que le monde autour reprenait place. Ses muscles se détendirent, ses halètements s’espaçaient. Puis, les bégaiements de l’homme de foi achevèrent de l’ancrer à la réalité. Secouant la tête comme pour chasser les dernières bribes d’un mauvais rêve, il saisit ses vêtements d’un geste vif et les enfila sans patience.

« On y va. »

Aussitôt passée à travers le col de la tunique, sa tête se tourna vers Vesper dont la voix s’assombrissait d’une note sceptique. Elle se déplaça avec raideur à travers la pièce pour soulever un sac de toile jusqu’à son épaule avant de rabattre la capuche de son manteau. Sans un mot de plus, elle se posta près de la porte et observa tour à tour chaque côté du chemin de cloître. Sur le point d’avancer, le choc sourd dans son dos figea son pied au-dessus d’un carreau.

« Moins de bruit, tu veux ? feula-t-elle à l’intention de Melion qui retenait le lutrin qu’il venait de heurter, un bras encore empêtré dans sa manche.

— Pardon, marmonna-t-il.

— Finir… l’enluminure… Il s’agit d’une urgence. Une urgence… »

Le regard inquisiteur de Vesper passa de son complice au moine, lequel marchait à pas confus entre la rangée de lutrin. Si ses pensées l’aveuglaient suffisamment pour prêter la moindre attention à Melion, ce dernier se jeta sur le mantel de laine bouillie resté au fond du sac pour s’y envelopper et se précipiter à la suite de Vesper.

« On dirait bien que leurs amulettes ne sont pas si inutiles qu’elles en ont l’air, confia-t-elle tandis que les colonnes du cloître défilaient au rythme de leur marche. Je n’ai pas pu introduire une idée autre que celles qu’il possédait déjà dans son esprit.

— Quel genre d’autre idée ? risqua Melion malgré l’incertitude que lui inspirait le sujet.

— Du genre… autre. »

Elle haussa les épaules avant de bifurquer vers le jardin. S’écartant du layon pour pénétrer à l’intérieur d’un carré de culture, elle se dirigea vers les vieux amélanchiers dont les branches basses avaient déjà servi ses intérêts au moment de se faufiler dans le scriptorium.

Les parfums des simples médecines flottaient dans les airs, se mélangeant pour créer des fragrances inédites. Bien qu’il ne connaissait le nom d’aucune de ces plantes, Melion identifiait l’odeur de chacune. Il écarta les branches des arbustes afin de faciliter le passage de Vesper puis s’engagea à son tour. Accroupi à côté d’elle, il garda le silence et se fit spectateur du vol agile d’une petite chauve-souris.

« Je vous l’assure, mon Père ! Noir comme la haine, aussi hideux que le mensonge ! Je crains de n’avoir péché rien qu’en ayant posé mes yeux sur lui ! »

La chauve-souris échappa à son regard, resté figé une seconde de trop. Ses doigts s’enfoncèrent dans la terre meuble pour y imprimer leur rancœur tandis que l’écho des pas pressés se rapprochait.

« Les mensonges sont bien souvent plus séduisants que la vérité, susurra Vesper d’une voix plus douce que la brise. Et ces adorateurs d’Albeus sont les premiers à le savoir. »

Surpris par ces paroles, Melion relâcha aussitôt sa prise. Leur sens possédait la consistance d’une énigme, mais elles suffisaient à réfréner le fiel qui lui montait dans la gorge. D’autres chauves-souris prenaient part à la chasse. Leur ballet impétueux ravissait l’esprit et l’hypnotisait.

« … l’inquiétude qu’est la vôtre, tout cela doit être un malentendu. Mais, si vous êtes ici tous les deux, alors qui donc est resté avec frère Hilaire ? »

Les deux moines ralentirent un court instant leur course derrière l’abbé pour se consulter.

« Hum. Nous avons mentionné que Frère Guibert était descendu avec nous pour la ronde, vous vous souvenez ? suggéra l’un d’entre eux.

— Et je ne vois ni l’un ni l’autre ! s’alarma le second. Diespater seul sait ce qui a pu leur arriver ! 

— Du calme, je vous prie. »

L’abbé marqua l’arrêt devant l’entrée du scriptorium. Il passa une main dans sa longue barbe grisonnante une paire de fois avant de risquer un pas à l’intérieur, accompagné par les glapissements horrifiés des clercs.

« Frère Hilaire ? fit la voix chevrotante de l’abbé, sincèrement décontenancé. Mais que faites-vous donc à cette heure-ci ? »

Des mots confus se perdirent sur le seuil de la porte. Aussi, les deux moines s’approchèrent avec méfiance.         

  « Mes enluminures ! s’écria l’un. Frère Hilaire ! Mais de quelle religion du chaos êtes-vous devenu l’apôtre ?

— Pour sûr, il aurait mieux valu qu’il s’en tienne à la recopie…

— Allons, reprenez-vous, s’agaça l’abbé. Il est évident que notre compagnon est sous l’effet d’un charme. »

 Derrière les feuilles vermillon de l’amélanchier, le sourire en coin de Vesper se changea en rictus mauvais.

  « Le charme du démon ?

 — Un démon comme vous et moi. À la différence que celui-ci sait manifestement comment manipuler les Souffles.

 — Un sorcier ? Ici ? Vous n’y pensez pas !

— C’est pourtant la seule hypothèse qui me vient. Aucun démon ne peut franchir nos enceintes.

— Une journée entière de travail, gâchée ! se lamenta le premier moine. Pour un tel méfait, sorcier ou démon, voilà bien une même engeance !

— Nous pourrons philosopher à ce sujet plus tard, reprit l’abbé. En attendant, je compte sur vous pour ramener frère Hilaire à sa couche. 

— Ne devrions-nous pas nous mettre à la recherche de l’intrus ?

— Qu’il paye pour cette encre gâchée !

— Croyez-moi que nous ne le trouverons pas, même avec la meilleure volonté du monde. Laissons-le, s’il a trouvé ce qu’il cherchait, nous n’avons plus à nous en inquiéter.

— Imbéciles. Je n’ai rien trouvé du tout », grinça Vesper, les poings serrés.

 Un visage dépité sortit du scriptorium, suivit du deuxième clerc soutenant son camarade ensorcelé. Le crâne chauve de l’abbé reparut en dernier, fermant la porte derrière lui.

   « Pourquoi un sorcier viendrait-il ici, mon Père ? questionna l’homme de foi lorsque son supérieur se trouva à sa hauteur.

— Une rumeur court selon laquelle de nombreux monastères se voient subtilisés de très vieux manuscrits, où quelques enchantements étaient consignés. Si vieux qu’ils auraient été écrits par les Albians eux-mêmes.

 — Mais… dans quel but ?

— Je n’en sais pas plus. Il y a tant de spéculations qu’il est difficile d’en tirer des informations claires. »

Un silence emplit le cloître, troublé par les friselis des feuilles chahutées par le vent et les marmonnements indistincts de frère Hilaire. Peu avant la première marche des escaliers, le moine s’arrêta et se tourna vers l’abbé.

« En avez-vous déjà croisé un ?

— Pas plus que vous-même. Rares sont les témoins d’une rencontre avec un sorcier et ce, depuis des générations. Mais, si vous vous penchez sur les textes du vieil empire, vous noterez sans mal leur présence évidente. Il semblerait que l’art de soumettre les Souffles se faisait plus courant au siècle dernier.

 — Mais alors, pourquoi ces rumeurs ? Pourquoi accuser les sorciers de ces vols, s’ils sont si peu nombreux ? »

L’abbé se tourna vers le jardin du cloître, une expression indéchiffrable sur le visage. Des frissons nerveux galopant le long de l’échine, Vesper et Melion baissèrent prudemment la tête et tâchèrent de se fondre dans les ombres.

 « Ces derniers temps, j’ai comme l’impression qu’une lumière nouvelle éclaire le monde. Des changements presque imperceptibles. La couleur de l’aube, l’odeur de la terre, la mélodie des oiseaux, le goût de l’eau des rivières. Oui, le monde, notre monde, se transforme en ce moment même. Quelque chose s’est produit, quelque chose qui a profondément modifié les Souffles. Et nous n’en sommes qu’au début.

— Les Souffles, répéta le moine, incrédule. Vous voulez dire… que tout ce qui se raconte sur les apparitions de démons répétées, c’est réel ?

— Tout ce que j’en pense, c’est que vous pourriez bien avoir la chance d’en croiser un vous-même. Et plus vite que vous ne l’auriez cru.

— Un démon ?

 — Ou un sorcier. »

 

 

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Baron Saturnien
Posté le 02/04/2024
Bonjour,
C'est un super premier jet ! Tu avais posté, je crois, plusieurs chapitres de fantasy, que je n'ai pas eu le temps de lire avant leur disparition. Donc ce texte est le premier que je lis de toi et il constitue une agréable surprise. Il y a de formidables images, comme cette figure que j'interprète (ou sur-interprète) comme une hypallage : "une fraîche odeur de buée" ou cette métaphore qui ancre un sentiment dans le monde physique, à l'image de l'apparition des démons, mystères devenus hommes : "Ses doigts s’enfoncèrent dans la terre meuble pour y imprimer leur rancœur".
Je n'ai pas de corrections à faire dans la mesure où je ne sais pas dans quelle direction tu te diriges. Je ne pourrais que pointer certaines imprécisions mais qui me semblent effectuées volontairement avec l'idée de construire un suspense de début d'intrigue.
J'espère, dans tous les cas, en lire plus !
October Rust
Posté le 03/04/2024
Bonjour !
Quelle surprise de te revoir par ici ! J'espère que tu te portes bien. Je me souviens bien de nos échanges sur ton histoire, j'espère avoir l'occasion de lire encore ta jolie plume !

Effectivement, j'ai archivé le bout de roman que j'avais posté. C'est simple, je l'ai fini dans mon coin entre temps et j'aurais eu tellement de modifications à faire sur les chapitres postés que j'ai préféré l'invisibiliser (et éventuellement republier ici plus tard) !
Je te remercie beaucoup pour ton commentaire, je suis touchée que mon texte t'ait plu, et aussi agréablement surprise car je me souviens que les belles et longues phrases de ton écrit m'avait bien intimidée haha !
Bon je vais devoir casser mon image, malheureusement cette histoire de buée n'était pas une hypallage volontaire ! Faire la bue( /buée) est une vieille expression pour dire lessive, mais j'aimais bien le jeu de sens avec la buée (celle des vitres cette fois) donc j'ai gardé la forme buée plutôt que bue.

Je serais quand-même curieuse de connaître sur quels points tu as senti des imprécisions, si jamais tu as le temps de développer . J'essaye effectivement d'en dire le moins possible, mais peut-être que le mystère a été trop distillé à certains passages !

Merci encore pour ton passage par ici, à très bientôt !
AlexRiver
Posté le 24/03/2024
Bonjour,
Et bien, c'est le premier récit que je lis depuis mon arrivé et je ne suis pas déçu ! Une très belle plume ; ça donne envie d'en lire un peu sur ton univers ! L'ambiance monastique est très bien retranscrite, le vocabulaire est varié, (et c'est très appréciable !). Si je devais chipoter, concernant le passage avec l'abbé, j'ai eu du mal à cerner quels protagonistes s'exprimaient dans les dialogues. Mais je n'étais pas très caféiné et, à la seconde lecture, c'était plus clair, donc peut-être que ma remarque n'a pas lieu d'être, au final.
Bref, je ne peux que t'encourager à continuer !
October Rust
Posté le 24/03/2024
Salutations !
Je suis honorée d'être ta première lecture ! J'en profite pour te souhaiter la bienvenue sur Plume d'Argent, en espérant que tu y trouveras ce que tu recherches :)
Je te remercie beaucoup d'avoir pris le temps de rédiger ton commentaire, qui par ailleurs va me motiver à travailler sur la suite aujourd'hui.
Pour les dialogues, j'ai souvent du mal à insérer des incises pour ne pas altérer la fluidité des conversations, donc ta remarque ne me surprend pas et je te remercie de me l'avoir indiqué ! Je vais songer à ajouter l'avertissement " Attention, ne pas lire sans café" sur la couverture :p

J'ai vu que tu écrivais quelque chose toi aussi, je n'ai pas eu le temps de pousser bien plus loin que le résumé mais ça a suffi à attiser ma curiosité ! Tu devrais avoir de mes nouvelles très bientôt :)
AlexRiver
Posté le 25/03/2024
Hey,
Merci !
Je ne te jette pas la pierre pour les dialogues, moi-même, j'ai du mal à insérer des incises dans les discussions, c'est assez délicat mine de rien !
J'aime bien l'ambiance qui se dégage de ton récit. Les monastères, les vieux incunables, les sorcières, démons, etc. Tout me parle bien !
Oui, j'écris un peu aussi, j'ai commencé à poster surtout pour me foutre un coup de pied au popotin ^^'
En-tout-cas, hâte de lire la suite !
robruelle
Posté le 20/03/2024
Hello
Ce qui m'a frappé, tout d'abord, dans ce premier chapitre, c'est la qualité d'écriture. On sent bien que chaque mot est choisi, et ton vocabulaire est très riche!
La présentation aussi est très soignée. Tu utilises la présentation des dialogues classique ce qui est tout à ton honneur (moi, perso, j'y arrive pas !)
Sinon, pour le fond, ce premier chapitre donne un premier aperçu de quel sera ton univers et des personnages principaux. Mais à ce stade, rien n'est encore certain. Faut voir la suite !
Enfin, je terminerai en disant que citer du Pratchett dans ta présentation, ça m'a plu :-P
A bientôt!
October Rust
Posté le 22/03/2024
Hello !
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de rédiger ce commentaire, ça me touche énormément de lire tout ça !
Haha, pour avoir lu le premier chapitre de Lux Aeterna, cette passion commune pour Pratchett ne me surprend pas trop étrangement :p Je comptais d'ailleurs te laisser un commentaire dès que j'aurais un moment pour rédiger quelque chose de constructif, mais tu m'as devancée !

Merci encore pour ton passage par ici, à très bientôt ! :)
robruelle
Posté le 23/03/2024
Tu sais que je me fais violence quasiment à chaque chapitre pour ne pas ajouter de notes en bas de page. Mais c'était son truc à lui, je le lui laisse avec déférence !
C'est cool si mon commentaire t'a plu :) Hâte de lire la suite
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