Depuis le lycée, j'écris des histoires courtes et des poèmes de forme libre. Je m'intéresse depuis peu aux formes fixes (sonnets, haïkus…) et m'aperçoit que, loin d'être des carcans, ces formes poétiques figées possèdent des contraintes qui décuplent la créativité. Dans ce recueil, je m'intéresse en particulier au fib, forme de poésie presque aussi courte que le haïku, mais beaucoup moins connue. L'exercice est pourtant très simple et l'on s'attache vite à son rythme singulier.
Les fibs sont des poèmes s'appuyant sur la suite de Fibonacci. En mathématiques, la suite de Fibonacci est une suite de nombres entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux précédents : 1 – 1 – 2 – 3 – 5 – 8 – 13 – 21 – 34, etc. C’est une suite liée au nombre d’or. Un fib est ainsi constitué de six vers dont la longueur équivaut aux six premiers nombres de la suite de Fibonacci (1 - 1 - 2 - 3 - 5 - 8).