L’océan, c’est un peu comme une fenêtre embuée ; on ne devine sa transparence que lorsque l’on s’en approche, lorsque l’on pose sa main contre la surface tumultueuse de cette eau, qui nous renvoie notre regard dans un reflet trouble. C’est alors seulement que l’on peut prétendre le connaître.
Alimë connaît bien assez l’océan pour savoir cela. Et pour savoir que la tour est un mensonge.
Un mensonge ?
Pourtant, c’est elle qui lui apprendra la vérité sur la magie qui l’habite…
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