Un soir, une pensée nous traverse.
Un regard se promène par de-là la fenêtre ouverte.
Le regard se perd, engloutit par le silence.
La page reste silencieuse,
Elle, la plume bavarde, frétille au bout de mes doigts.
"Libère-moi !" Crie-t-elle affolée.
Tandis que raide comme le marbre je reste tapis dans mon silence religieux,
Les yeux enflammés par le génie de la création.
Mais ce génie est prisonnier dans mes entrailles.
Ici sont scellés ses rares paroles que ma plume fiévreuse a bien voulue retranscrire.