Monsieur A a pris sa décision : il quitte la civilisation. Or, sur son départ, il rencontre Julia, sa petite voisine de 9 ans, qui est également sa meilleure élève (il est professeur de piano). Elle le retient et insiste : elle veut connaître les raisons de son départ. Monsieur A cède à sa demande.
C’est ainsi que commence une série d’histoires sur l’homme et sa création. De la voiture à la lutte des classes, du téléphone portable à l’argent, de la radio au nationalisme, Monsieur A raconte son dégoût de la civilisation comme dans une lyre, n’épargnant rien sur son passage. Mais le professeur ne veut pas noyer Julia dans le mépris ; aussi conjugue-t-il ses histoires d’enseignements personnels, développés le long de sa vie. De « ce qui est normal n’est pas nécessairement normal » à « il n’y a rien de plus laid que l’homme, tout comme rien de plus beau », Monsieur A ne veut pas qu’enseigner à sa jeune élève, il veut, justement, l’élever.