Effacée, la mère de Victoire. Toute en angles cassés, la grand-mère dont on est bien obligée de s'occuper. Vaporeux, le soleil qui surplombe Soleuze, et raides, les habitants plein de racontars.
Dans la tête de Victoire, il y a des formes et des couleurs qui n'appartiennent qu'à elle, qui débordent sur ses cahiers de dessinatrice, dégoulinent sous ses yeux et ses pas, et qu'elle tente de contenir. Après tout, pour retrouver sa mère, Mathilde, et s'occuper de sa grand-mère, Nellie, il faut bien que Victoire s'éteigne un peu.
Jusqu'au jour où Nellie explose : elle est persuadée d'avoir tué ce jeune homme bien vivant, inconnu, simplement croisé dans la rue. Elles ne le connaissent pourtant pas.
(crédit couverture : JR Korpa, https://unsplash.com/@jrkorpa)